Suite aux annonces du recours à l’article 49.3 pour entériner le contre-projet de loi sur les retraites et, quelques jours plus tard, l’hallucinante intervention télévisée d’Emmanuel Macron toujours aussi sourd à la colère populaire, les actions spontanées de débrayage, blocage et manifestations se sont multipliées partout sur le territoire. Elles se sont accompagnées d’une répression aveugle. Un cap a encore été franchi samedi 25 mars pour protéger une bassine géante à ciel ouvert à Sainte Soline : les blessés et mutilé·es se comptent désormais par dizaines.
Trois mois de lutte indécise, une intersyndicale qui reste unie
à la surprise générale, un mouvement ponctuellement massif
dans la rue, des émeutes et des blocages, mais peu de vraies
grèves durables. Où peser, comment agir pour gagner ?
Des camarades sont à l’animation de leurs syndicats, d’autres assurent une expression communiste libertaire dans le mouvement, mais tout cela se fait en osmose, avec des moments de discussion et d’élaboration commune pilotés par la commission Travail de l’UCL.
Le Service national universel est en voie d’être généralisé dans certains départements. Ce dispositif, qui ressuscite le service militaire, sera principalement encadré par les militaires et permettra de diffuser les valeurs de l’armée.
Depuis des mois, les liquidations judiciaires, les licenciements brutaux et les fermetures d’usines se succèdent. La classe bourgeoise nous assène sa loi : celle du profit à tout prix, un prix payé par les prolétaires.
L’organisation de grands évènements, comme les JO ou les Coupes du monde, permet aux États de déployer des mesures sécuritaires et des outils de surveillance technologique comme la vidéo-surveillance et la reconnaissance faciale.
La question des salaires reste une des priorités d’un très grand nombre de travailleurs et travailleuses dans le contexte actuel d’inflation. Comme chez Eolane, une entreprise de métallurgie située à Angers.
Retour sur le témoignage que Yuri Samoilov, du Syndicat indépendant des mineurs, est venu apporter en France et ailleurs, sur la situation actuelle en Ukraine.
Le militantisme syndical, ce n’est pas que grèves, manifestations. Ce sont aussi des actions peu visibles mais indispensables. Carole, défenseure syndicale, nous raconte.
À l’approche de son douzième congrès, retour sur la fondation et le développement d’une organisation syndicale originale : le Syndicat des travailleurs corses.
Depuis le début du conflit pour la sauvegarde de nos retraites et contre le projet du gouvernement Borne les manifestations de solidarité avec les grévistes sont nombreuses, pour preuve le succès des différentes caisse de grève.
Nombre de révolutionnaires regardent avec intérêt les luttes en France. Les images des grèves, de manifestations massives et d’affrontements donnent de l’espoir. Témoignage d’un camarade allemand.
Pour lutter contre le projet d’une basilique ubuesque en plein cœur de l’Ardèche, mené par une communauté sectaire, le collectif des Ami.es de la Bourges se mobilise. L’ambivalence des pouvoirs publics pose problème alors que se multiplient les études d’impact environnementales.
Le 15 février dernier, des affrontements entre policiers et paysan·nes et militant·es politiques ont eu lieu aux abords de l’aéroport de Tokyo. Cela fait suite à une décision d’expulsion qui avait pour but de mettre fin à une lutte vieille de plus de cinquante ans qui a profondément marqué le paysage politique japonais.
Militante d’origine britannique, engagée dans le mouvement des
chômeuses et précaires, les anciennes et anciens d’Alternative libertaire n’oublieront pas cette camarade si attentionnée.
Le 14 septembre 2022, jour de l’assassinat de Jina (Mahsa) Amini, marquait le début d’une période révolutionnaire en Iran. Alors que la contestation se poursuit, Somayeh Rostampour, doctorante à l’université Paris-8 revient pour Alternative Libertaire sur les origines du mouvement et son orientation profondément féministe et intersectionnelle.
La vague qui a inondé les rues du pays ce 8 mars 2023 est sans précédent et marque une étape historique dans la construction d’une journée à la hauteur de ce pour quoi nous nous battons.
Après avoir exploré les éléments les plus « palpables » des transitions de genre : accès aux soins, traitements, procédure administrative, voici le quatrième et dernier article de la série. Il concerne une étape redoutée, et souvent lourde de conséquences : les coming-out.
Depuis sa nomination au poste de cheffe du gouvernement, Georgia Meloni s’est évertuée à présentée une image acceptable. L’Union européenne est rassurée et même la CGIL (le principal syndicat en Italie) l’a invitée à son congrès. Pourtant sa politique est bien marquée du sceau de l’extrême droite.
Malgré le nombre de migrants et de migrantes mortes en Méditerranée, le gouvernement d’extrême droite italien campe sur ses positions racistes et isolationnistes. Premier bilan de l’exercice d’un pouvoir fasciste.
Les vidéos de violences policières sont importantes mais ne suffisent pas toujours à obtenir justice et peuvent également poser des problèmes de désensibilisation à la violence ou de déshumanisation des victimes. La question se pose donc de leur diffusion, dans quel contexte, pour quel public, dans quel but politique.
Un très large panel d’organisations d’extrême-droite violentes ont organisé deux manifestations à Saint-Brévin (Loire-Atlantique) contre le Cada, pour faire pression sur la commune. Mais cette fois-ci, les fachos ont décidé de mettre leurs menaces à exécution.
En 1913, le refus par la section lyonnaise de la Fédération du Livre de syndiquer Emma Couriau, malgré des statuts fédéraux autorisant cette syndicalisation, déclenche de fortes réactions. Cette affaire publicisée par le courant syndicaliste révolutionnaire et des militantes féministes allait engendrer, au sein de la centrale syndicale, des débats et un mouvement en faveur du droit accordé aux femmes de s’organiser syndicalement.
Les mythes politiques ont la vie dure. Et parmi ceux-ci il en est un qui, de façon cyclique, revient et se voit brandi comme un totem par des politiciens de droite mais également de gauche : le fameux consensus national, transpartisan et transclasse, qui est incarné par le Conseil national de la Résistance (CNR).
Jusqu’où irions-nous pour défendre l’école publique ? Jusqu’à prendre les armes ? Qui y songe sérieusement aujourd’hui ? C’est pourtant ce à quoi a été acculé Célestin Freinet, ce 24 avril 1933
Prendre racines libertaires, pour une réflexion plurielle sur l’avenir de l’homme et de la nature , deux invites fort sympathiques à l’opposé des discours politiques actuels qui nous abreuvent d’une terminologie empruntée à l’écologisme pour mieux nous adapter à des enjeux désormais inévitables.
« Mécano » : c’est l’abréviation de mécanicien, ou mécanicienne. Et c’est comme ça que s’appellent les personnes qui conduisent des trains. Car conduire un train, c’est avant tout maîtriser le fonctionnement technique de la locomotive du jour, et donc celui de plusieurs modèles.
L’arrivée des machines à vapeur allait bouleverser les rapports sociaux de l’ensemble de la société et entraîner une suite de révoltes des tisserands : le mouvement luddite (1811-1817).