Portée par la gauche institutionnelle, conspuée par la bourgeoisie et leurs alliés : la proposition de loi Zucman, qui veut instaurer un impôt plancher sur le patrimoine des ultrariches, fait brasser beaucoup d’air sur les plateaux télés.
Malgré la reconnaissance d’un « État de Palestine » fantoche et démilitarisé brandie par Macron, le blanc-seing laissé à l’armée génocidaire israélienne à Gaza se poursuit. La famine programmée, l’assassinat systématique de journalistes, les bombardements continuent dans l’impunité la plus totale. Après 20 mois de mobilisations mondiales qui n’ont pas suffi à mettre fin au carnage, que faire en solidarité avec la Palestine ?
Depuis le 20 août, Israël a lancé une offensive de reprise de contrôle et d’occupation de la bande de Gaza, malgré un accord de trêve de 60 jours accepté par le Hamas. Cette offensive poursuit le rêve de l’extrême droite sioniste, ouvertement repris par Trump : expulser les habitants et habitantes de Gaza et y installer à nouveau des colons.
Le mois dernier, nous avons publié un article sur le procès de Pinar Selek, victime de la répression de l’État turc suite à ses engagements politiques. Ce mois-ci nous vous présentons l’interview que la militante a eu la gentillesse de nous accorder. Elle y livre notamment ses réflexions sur les enjeux de son procès et sur l’avenir de la guerre au Kurdistan.
Le jour de la rentrée scolaire, Caroline Grandjean, directrice d’école dans le Cantal, s’est donnée la mort après des mois de harcèlement lesbophobe. Au-delà de l’horreur et de la tristesse, il y a la colère : celle envers l’institution scolaire qui a ajouté la violence de l’indifférence à celles déjà subies. Car son suicide, aussi brutal soit-il, n’est une surprise pour personne. Avant sa mort, l’institutrice n’a eu de cesse de témoigner du sentiment d’abandon et d’humiliation qu’elle ressentait vis-à-vis de l’Éducation nationale. Notre soutien va à sa femme et à ses proches.
La rentrée sociale 2025 a été marquée par l’appel, au cœur de l’été, à « tout bloquer » le 10 septembre pour s’opposer au budget austéritaire. L’intersyndicale, divisée sur l’attitude à avoir face à cet appel, a appelé fin août à sa propre date, le 18 septembre. Les militantes et militants UCL et les syndicalistes de lutte se sont attachées à articuler les deux dates pour créer un rapport de force large.
Le week-end du 11 au 12 octobre, les Soulèvements de la terre et Méga canal non merci appellent à une nouvelle date de mobilisation nationale à Compiègne dans l’Oise : Méga canal, méga scandale. On fait le point sur la contestation contre ce projet de Méga canal, qui ne semble avoir pour perspective que des conséquences néfastes sur l’environnement pour le plus grand plaisir des capitalistes !
En septembre 1895, des syndicats se réunissent en congrès à Limoges. Les congressistes décident à cette occasion de dépasser leur Fédération nationale des syndicats (FNS) afin de créer une grande confédération : la CGT.
Les journées d’été de l’UCL se sont déroulées du 28 juillet au 2 août. Un temps fort de la fédération, entre construction politique et convivialité.
C’est un événement majeur de l’histoire moderne, et pourtant, la mémoire mondiale l’a pratiquement effacé, et ce, jusque dans son propre pays. Il y a soixante ans commençait en Indonésie le massacre des communistes du Parti communiste indonésien (PKI), faisant des centaines de milliers de mortes et morts. Des crimes dont les auteurs ne seront jamais punis et vivent encore aujourd’hui paisiblement au sein de la société indonésienne.
Un camarade de l’UCL a animé une grève victorieuse d’un mois dans son collège. Retour sur cette expérience.
Venu animer un atelier sur le spécisme lors des Journées d’été 2025 de l’UCL, Victor Duran-Le Peuch a accepté de répondre à nos questions. L’UCL n’a pas de position arrêtée sur l’antispécisme, mais cette interview peut ouvrir quelques premières pistes de réflexion.
Membre de longue date de la Coordination des groupes anarchistes (CGA) puis de l’UCL, notre camarade Didier nous a quittées le 5 septembre.
Un projet d’accord, nommé Bougival, a été proposé par le ministère des Outre-Mer. Une délégation du Front de libération national kanak et socialiste (FLNKS) a décidé de dénoncer ce projet d’accord. Alternative libertaire publie un entretien avec Daniel Kuanene Wea sur la nouvelle séquence qui s’ouvre autour de la lutte indépendantiste de Kanaky.
Le projet d’accords de Bougival, signés le 12 juillet dernier entre l’État français et différents partis indépendantistes ou anti-indépendantistes de Kanaky/Nouvelle-Calédonie ont été rejetés ce mercredi par le FLNKS. L’Union communiste libertaire l’affirme : ces accords doivent être dénoncés comme une régression dans le processus de décolonisation de la Kanaky.
Depuis sa création en 1974, l’association VivArmor nature s’est imposée comme une actrice incontournable de la protection de l’environnement dans les Côtes-d’Armor. Fondée par des enseignants de SVT et des habitants et habitantes, elle est née d’un besoin urgent de protéger la baie de Saint-Brieuc, alors menacée par plusieurs projets industriels absurdes : construction de polders pour cultiver des tulipes, aéroport, etc.
L’IA générative est devenue en quelques années omniprésente dans les médias et sur Internet particulièrement. Cette technologie soulève des questionnements écologiques et sociaux qui ont été largement discutés auparavant, y compris dans ce journal. Mais la question que nous soulevons ici est : quels sont les impacts économiques de l’émergence de cette technologie ? Qui la finance, dans quels buts et pour quels résultats pour l’instant, avec quelles conséquences pour l’industrie de la tech ainsi que pour l’économie capitaliste en général ?
Les éditions Libertalia viennent de ré-éditer un livre d’Olivier Besancenot et Michael Löwy, Affinités révolutionnaires, initialement publié chez Mille et Une nuits en 2014. Le livre lançait un appel pour un marxisme libertaire. Un débat qui nous interpelle ! L’occasion d’un bilan onze ans plus tard et d’une question : quoi de neuf dans le ciel des étoiles rouges, noires et bicolores ?
Jean-Jacques Gandini, avocat, militant à la Ligue des droits de l’Homme et fondateur de la revue anarchiste Réfractions, a assisté en 1997 à l’intégralité du procès Papon. Il en avait tiré un ouvrage, Le Procès Papon : histoire d’une ignominie ordinaire au service de l’État.
Si les frais de naissance d’un être humain doivent être pris en charge par la Sécurité sociale, pourquoi ceux de la mort ne devraient-ils pas l’être ? Alban Beaudoin et Jean-Loup de Saint-Phalle, fondateurs du collectif Pour une Sécurité sociale de la mort, défendent en tout cas ce point de vue dans un livre, Le coût de la mort, et dans leurs conférences gesticulées nommées Une danse macabre.
Célia Keren ouvre ici une page méconnue de l’histoire de la guerre civile espagnole. Comme bien souvent, dans les conflits armés, les victimes collatérales sont occultées puis sombrent dans l’oubli. Ainsi en alla-t-il de près de 15 000 enfants originaires de la zone républicaine qui furent transférés en France.
Devant le Congrès de la paix de Lausanne, en septembre 1871, André Léo (1824-1900), exilée en Suisse après avoir échappé à la répression de la Commune de Paris, s’exprime pour réhabiliter les victimes de ces semaines révolutionnaires, alors que la propagande s’acharne à les salir. Elle dénonce les massacres, leurs instigateurs et leurs complices.
10 et 18 septembre, « 10-18 ». Les adeptes de communications radio (ou de séries policières américaines) auront reconnu un code radio signifiant : « urgent ». Alors que la bourgeoisie nous crache son arrogance à la figure en nommant un nouveau pantin à Matignon, il est en effet urgent de construire un rapport de force puissant pour renverser les choses.


























