8 mars en lutte

Beaucoup de marcheuses, trop peu de grévistes




Cette année encore, plusieurs associations féministes (CNDF, CFCV, Planning familial...), syndicats (CGT, FSU, Solidaires) et organisations politiques (UCL, NPA, EELV, PCF, LFI...) appelaient à une grève féministe pour un ensemble de revendications concernant spécifiquement les travailleuses.

L’UCL a fortement préparé ce rendez-vous, avec une série de 5 vidéos, des réunions publiques, des affiches, des autocollants, des tracts... dont un BD-tract rappelant une des origines du 8 mars : la Révolution russe.

Bordeaux
Paris

Le bilan de la journée est contrasté selon les régions. Ce qui a globalement bien marché : les manifs de nuit en non-mixité, souvent la veille du 8 mars (mais donc sans grévistes). Ce qui a marché de façon inégale : les AG et les manifs (30 000 dans la rue à Paris, 8 000 à Lyon, 5 000 à Toulouse, 1 500 à Montpellier et à Bordeaux, 1 000 à Nantes et à Lille...). Ce qui a très peu marché : la grève elle-même, avec des taux très faibles un peu partout, que les organisations aient fait le travail de mobilisation, ou qu’elles y aient renoncé. Il y a pourtant un immense enjeu au vu de ce que représente stratégiquement la syndicalisation et le travail des femmes.

Le Mans
Lille
 
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