Tract d’AL Tours

Cette société nous réserve-t-elle un avenir ?




Le capitalisme nous propose la précarité

Étudiantes
et lycéennes,
nous savons que c’est la
précarité qui nous attend sur le « marché du travail
 ». Le système capitaliste nous met en concurrence
les unes
avec les autres pour des petits boulots ou
pour de l’intérim qui ne nous permettent pas de voir
au delà du jour présent. Comment louer un
logement, devenir indépendante
lorsque l’on peut
perdre son travail à tout moment ? Quand elles n’ont
plus besoin de nos services, ce n’est pas le souci des
entreprises de savoir si on peut manger ou se loger
correctement.

Le capitalisme nous propose le chômage

Les 15-24
ans, c’est en moyenne 25% de chômeurs.
3 fois plus que le reste de la population ! Et c’est
encore pire si on regarde la jeunesse des quartiers
populaires (45% de chômage en moyenne). Avec
l’augmentation de l’âge du départ à la retraite, les
délocalisations, les plans de licenciement, les lois
qui favorisent les heures supplémentaires plutôt que
l’embauche, c’est clair que ça ne s’arrange pas.


Le capitalisme nous propose l’injustice sociale

Depuis 1998, les inégalités se creusent. Les 10% les
plus riches gagnent 11 500€ de plus par an, tandis
que les 10% les plus pauvres gagnent 970€ de plus
par an ! Et pourtant, qui bénéficie de cadeaux
fiscaux ? Les riches. A qui on demande de se serrer
la ceinture pour payer la dette de la France ? Les
classes moyennes et les pauvres.

Les capitalistes sont les vrais parasites

Celles et ceux qui touchent de l’argent sans jamais
rien apporter à la société ne sont pas ceux que les
médias et le gouvernement montrent du doigt.
Celles et ceuxlà
ne sont qu’une cible facile destinée
à nous détourner des vrais profiteurs.

Les traders, les grandes familles industrielles, les
fonds de pension, les banques n’ont jamais rien
apporté à la société. Ils n’inventent rien, ne créent
rien, ne produisent rien. Ils se contentent de
posséder des entreprises, d’acheter et de revendre
des marchandises et des actions, de gérer des flux
financiers. Ils ne prêtent qu’aux riches et n’hésitent
pas à couler des entreprises voire l’économie de
pays entiers pour leur intérêt personnel. Et ceux là
ce ne sont pas 430€ par mois de RSA qu’ils
touchent, ce sont des centaines de milliers d’euros.

L’argent n’a jamais travaillé, c’est nous qui
travaillons pour produire la richesse !

Précarité, chômage, injustice, exploitation : c’est
ça la réalité du capitalisme pour la majorité de la
population.

Les profiteurs sont à la tête des grosses entreprises,
dans les bourses, les beaux appartements et bien
souvent dans les instances dirigeantes de l’Etat
français. Et ils n’oublient pas de bien se serrer les
coudes pour conserver leurs privilèges !

Nous voulons un autre avenir

Nous ne voulons pas être domestiquées
et dressées
à travailler pour enrichir les riches. Nous voulons
une vie juste et digne qui ne se réduirait pas à la
richesse pour quelques uns
et la pauvreté pour tous
les autres.

Nous pouvons agir pour changer les choses : il
faut lutter et s’organiser.

Nous devons nous aussi nous organiser c’est à dire
prendre notre destin en main, et nous unir autour de
revendications efficaces pour contrer les capitalistes
et ne pas décevoir nos rêves.

1 – Un salaire socialisé afin que tout le monde ait
les moyens de vivre décemment, chômeurs,
travailleurs en formation, étudiants, lycéens, ou
malades.

2 – Réquisition de tous les logements vides :
marre que des gens soient à la rue alors qu’il y a par
exemple 2000 logements non habités
à Tours.

3 – Expropriation des entreprises qui délocalisent
 : elles partent ailleurs, mais les machines restent ici
pour que les travailleurs reprennent la production à
leur compte.


Ne laissons pas les marchés, les traders, les
patrons et les politiques nous dicter notre avenir !

 
☰ Accès rapide
Retour en haut