Clic-P, l’intersyndicale qui fait peur aux patrons




Crée en 2010, le Comité de liaison intersyndical du commerce de Paris regroupe, en 2015,
les syndicats CFDT, CGT, Sud et Unsa parisiens ou franciliens du commerce (FO, sur une ligne d’auto-affirmation, l’a quitté en 2013 tout comme la CGC, la CFTC ayant été désaffiliée par sa centrale car jugée trop véhémente et a rejoint depuis l’Unsa). Sa création part du constat que ce qui les rapproche est plus fort que ce qui les divise et tient compte du taux de syndicalisation dans le commerce (2 %), un obstacle pour répondre à la violence des attaques des patrons de ce secteur.

Après plusieurs assemblées générales avec leurs militants et militantes respectifs, une plate-forme commune a été adoptée : pas d’ouverture avant 9 h, pas de fermeture après 19 h 30, pas d’extension du travail dominical, refus du temps partiel imposé et 200 euros minimum d’augmentation pour tous.

Le Clic-P la fait vivre à travers l’organisation
de plusieurs manifestations dont le premier jour des soldes mais également de nombreux procès qui sont devenus sa marque de fabrique : d’abord les supérettes parisiennes qui bafouent le repos dominical et ouvrent 7 jours sur 7 puis le travail de nuit avec Apple, les grands magasins, Uniqlo, Monoprix et surtout Sephora qui a donné lieu
à une âpre bataille juridique et médiatique ainsi que, plus récemment, contre l’ouverture dominicale illégale d’American Apparel ou des commerces de Bercy Village (un travail commun avec l’Inspection du travail est également
à l’œuvre).

La page Facebook du Clic-P : www.facebook.com/ClicParis

 
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