Contre les violences faites aux femmes, Ensemble, révoltons-nous




Faut-il encore rappeler combien de femmes meurent sous les coups de leur conjoints, combien de femmes sont harcelées, combien de femmes sont violées en toute impunité ?

Des violences, partout, tout le temps !

Certain-e-s pensent encore que la lutte des femmes est terminée que nous sommes dans une société « égalitaire ». Mais de quelle égalité nous parle-t-on ?

Dans le monde, les violences faites aux femmes sont aussi fréquentes que variées : drague lourde, allusions irrespectueuses au travail et dans les lieux d’étude, dans la rue et dans notre intimité, harcèlement, mariage forcé, contrôle de virginité, enfermement sous du tissu (voile intégral), lapidation pour adultère, excision et infibulation, viols (conjugaux principalement), coups, meurtres dits « passionnels » ou pour la dot...

Un reflet du patriarcat

Ces violences sont le produit direct du patriarcat, ce système fondé sur la domination des hommes sur les femmes. Un homme n’est pas violent parce qu’il perd le contrôle mais parce qu’il veut prendre le pouvoir sur une femme. Et la parole des femmes ne vaut rien ou si peu ! L’affaire « Strauss-Kahn » l’a illustré, avec un déferlement de propos sexistes.

Même la justice octroie un permis de violer, comme l’a montré récemment le verdict scandaleux du procès pour viols collectifs de Créteil. 75.000 femmes sont violées chaque année dans notre pays, mais seulement 10% d’entre elles portent plainte et seuls 2% des violeurs sont condamnés.

La pornographie, la prostitution sont autant de violences banalisées et acceptées voire encouragées par la société sous le prétexte fallacieux qu’un homme a des pulsions qu’il ne peut contrôler. Dans les publicités, les femmes sont déshumanisées, « vendues » comme des objets sexuels. Les hommes peuvent alors se défouler en toute impunité. Les médias banalisent et minimisent les actes violents en les classant dans la catégorie faits divers, ou en essayant de nous faire croire que « les tournantes » (les viols collectifs) sont le fait exclusif des classes pauvres. Les hommes violents sont dans tous les milieux sociaux !
En temps de crise, les femmes, premières à être fragilisées économiquement, sont d’autant plus vulnérables face à leur conjoint ou leur patron.


La lutte des femmes est loin d’être terminée !

Tant qu’il y aura des femmes asservies, humiliées, achetées, vendues, violées et battues, nous lutterons !

 Pour une autonomie sociale et économique des femmes ! C’est dans le cadre conjugal qu’ont lieu la majorité des violences et il faut donc rendre les femmes indépendantes de leur mari. Cela passe entre autres par l’égalité salariale, la fin du temps partiel, le fait d’attacher les prestations sociales et impôts aux individus et non aux couples.
 Pour des moyens contre les violences faites aux femmes, associant éducation non sexiste, information, protection de toutes les femmes en danger, mise en place d’observatoires des violences.
 Par la solidarité et l’entraide entre les femmes, qui doivent pouvoir se défendre seules, s’organiser et agir directement contre les violences.


Le 25 novembre, Journée internationale contre les violences faites aux femmes, mobilisons-nous !

Ensemble révoltons-nous pour une société sans patriarcat !

Tract AL 25-11-2012
 
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