Dossier Révolution mexicaine : le manifeste du 23 septembre 1911




Dans Regeneración du 23 septembre 1911, la junte du Parti libéral mexicain en exil à Los Angeles rend public un appel au peuple mexicain. Dans le style ampoulé de l’époque, le texte synthétise ce que, depuis plusieurs mois, le PLM propose comme orientation révolutionnaire. Ce nouveau manifeste, remplaçant le programme réformiste de 1906 tombé en désuétude, ne fait qu’entériner l’évolution anarchiste communiste – bien que le terme ne soit jamais prononcé – de la direction du PLM.

Regeneracion du 23 septembre 1911.

MANIFESTE DE LA JUNTE DU PARTI LIBÉRAL MEXICAIN AU PEUPLE DU MEXIQUE

MEXICAINS !

La junte du Parti libéral mexicain voit avec sympathie les efforts que vous faites pour mettre en pratique l’idéal sublime d’émancipation politique, économique et sociale dont le triomphe mettra fin à la lutte de l’homme contre l’homme, lutte dont l’origine est dans l’inégalité des conditions qui découle de la propriété privée. Abolir la propriété privée, c’est abolir toutes les institutions politiques, économiques, sociales, religieuses et morales qui forment le milieu dans lequel la libre initiative et la libre association des êtres humains sont annihilées, milieu qui force les individus, si ces derniers ne veulent disparaître, à se livrer entre eux à une concurrence frénétique et d’où ne sortent triomphants, non les meilleurs, non ceux qui se sacrifient, non ceux qui sont les plus richement doués physiquement, moralement ou intellectuellement, mais bien les plus audacieux, les plus égoïstes, les plus crapuleux, ceux au cœur de pierre, ceux qui placent leur propre bien-être au-dessus de toute considération de solidarité ou de justice humaines.

Sans le principe de la propriété privée, le gouvernement n’aurait pas de raison d’être. Il n’est là que pour empêcher les déshérités d’aller à l’extrême dans leurs revendications et leurs révoltes contre ceux qui ont accaparé toutes les richesses sociales. De même pour l’Église, dont l’objet exclusif est d’étouffer dans l’être humain l’esprit inné de révolte contre l’oppression et l’exploitation en prêchant la patience, la résignation, l’humilité, en comprimant les cris de l’instinct le plus puissant et le plus fertile par la pratique de pénitences immorales et cruelles ; cela enfin pour que les pauvres n’aspirent pas aux jouissances de cette terre et ne deviennent un danger pour les privilèges des riches, en promettant aux plus humbles, aux plus résignés, aux plus patients, un paradis situé dans un au-delà imaginaire.

Le Capital, l’Autorité, l’Église, voilà la trinité sombre qui fait de cette belle terre le paradis pour ceux qui, par la ruse, la violence, le crime, sont parvenus à enserrer dans leurs griffes les produits des sueurs, du sang, des larmes et des sacrifices de milliers de générations d’ouvriers ; mais qui en fait un enfer pour ceux qui, par leurs muscles, leur intelligence, labourent le sol, mettent les machines en mouvement, bâtissent des maisons et transportent les produits. Ainsi l’humanité reste divisée en deux classes dont les intérêts sont diamétralement opposés : la classe capitaliste et la classe ouvrière ; la classe qui a la possession de la terre, des machines de production et des moyens de transport des richesses, et la classe qui doit avoir recours à ses muscles et à son intelligence pour son propre entretien.

Entre ces deux classes, il ne peut exister aucun lien d’amitié ou de fraternité, car la classe possédante cherche toujours à perpétuer le système économique, politique et social d’aujourd’hui, qui lui garantit la jouissance tranquille des fruits de ses rapines : pendant que la classe ouvrière fait des efforts pour détruire ce système d’iniquités et en élaborer un dans lequel la terre, les maisons, les machines à produire et les moyens de transport seront à tous.

MEXICAINS ! Le Parti libéral mexicain reconnaît que chaque être humain, par le seul fait d’être né, a droit à tous les avantages offerts par la civilisation moderne ; car ces avantages sont le produit des efforts et des sacrifices continuels de la classe ouvrière.

Le Parti libéral mexicain reconnaît le travail comme nécessaire pour l’entretien de l’individu et de la société et que tous, sauf les vieillards, les infirmes, les invalides, les enfants, devraient se consacrer à la production de quelque chose d’utile pour la satisfaction de leur besoin.

Le Parti libéral mexicain reconnaît que le soi-disant droit à la propriété individuelle est un droit inique car il assujettit le plus grand nombre des êtres humains à peiner, à souffrir pour procurer l’aise, le luxe à un petit nombre de capitalistes.

Le Parti libéral mexicain reconnaît que l’Autorité et l’Église sont les soutiens des iniquités du Capital et, pour cette raison, la Junta du Parti libéral mexicain a solennellement déclaré la guerre à l’Autorité, la guerre au Capital, la guerre à l’Église.

Contre l’Autorité, le Capital et l’Église, le PLM a levé le drapeau rouge sur les champs d’action du Mexique, où nos frères se battent comme des lions, disputant la victoire aux légions de la bourgeoisie, soit celles des madéristes, reyistes, vasquistes, « scientifiques » ou d’autres encore… puisque toutes proposent simplement de placer quelqu’un des leurs comme premier magistrat de la nation, afin que sous sa protection, ils puissent faire leurs affaires sans aucune considération de la masse de la population mexicaine, d’autant plus que les uns comme les autres reconnaissent comme sacré le droit de la propriété individuelle.

Dans ces moments de confusion, si propices pour l’attaque contre l’oppression et l’exploitation ; dans ces moments pendant lesquels l’Autorité affaiblie, vacillante, sans équilibre, attaquée de tous les côtés par les passions déchaînées, par des tempêtes d’appétit qui se sont fait jour, espérant se gorger immédiatement ; dans ces moments d’anxiété, d’agonie et de terreur de la part des privilégiés, les masses compactes de déshérités envahissent le pays, brûlent les titres et les actes officiels, s’emparent des terres de leurs mains créatrices et menacent de leurs poings tout ce qui était respectable hier… l’Autorité, le Capital et le Clergé.

Ils retournent la terre, jettent les semences et attendent avec émotion les premiers fruits du travail libre.

Ceci, Mexicains, sont les premiers résultats pratiques de la propagande et de l’action des combattants du prolétariat, partisans généreux de nos principes égalitaires, de nos frères qui portent un défi à toutes les oppressions et à toutes les exploitations en poussant un cri de mort pour tous ceux qui sont en haut, mais un cri de vie et d’espoir pour tous ceux qui sont en bas… « Pour la Terre et la Liberté ! »

L’expropriation doit être poursuivie sans trêve et à tout prix, pendant que le grand mouvement continue. C’est ce qui a été fait par nos frères du Morelos, de Puebla, de Michoacan, de Guerrero, de Vera-Cruz, de la partie nord de l’État de Tamaulipas, de Durango, Sonora, Sinaloa, Chihuahua, Oaxaca, Yucatán, Quintana Roo et dans certaines parties des autres États comme a dû l’avouer la presse bourgeoise elle-même. Là, le prolétariat a pris possession des terres sans attendre qu’un gouvernement paternel daigne faire son bonheur, car il sait que rien de bien ne peut être attendu des gouvernements et que l’émancipation des travailleurs doit être l’œuvre des travailleurs eux-mêmes.

Les premiers actes d’expropriation ont été couronnés de succès, mais ils ne doivent pas être seulement limités à la prise de possession des terres et des instruments servant à l’agriculture, il doit y avoir une prise de possession résolue de toutes les industries par ceux qui y travaillent, prise de possession des terres, des mines, des fabriques, des ateliers, des fonderies, des chemines de fer, des vaisseaux, des magasins et les maisons doivent être entre les mains de ceux qui les habitent sans distinction de sexe.

Les habitants de chaque région dans laquelle un tel acte de justice suprême aura été effectué n’auront qu’à se mettre d’accord, que tout ce qui est trouvé dans les magasins, les dépôts, les greniers, etc. sera placé dans un lieu dont l’accès sera facile pour tous ; là, des hommes et des femmes peuvent faire un inventaire exact de ce qui a été recueilli et peuvent calculer le temps que cela pourra durer vu les besoins et le nombre d’habitants qui en feront usage ; du jour de l’expropriation jusqu’à ce que la première récolte ait été faite et que les autres industries aient livré leurs premiers produits. Quand un tel inventaire aura été fait par les ouvriers des différentes industries, fraternellement entre eux, ils comprendront comment ils doivent régler la production afin que personne ne soit dans le besoin pendant la durée de ce mouvement, et que ceux-là seulement qui ne veulent pas travailler mourront de faim, exception faite pour les incapables, les vieillards et les enfants qui ont le droit de jouir de tout.

Tous les produits seront envoyés au magasin général de la communauté où tous auront le droit de prendre ce qui leur est nécessaire pour la satisfaction de leurs besoins, tout en prouvant qu’ils travaillent dans telle ou telle industrie.

L’être humain prétend satisfaire ses besoins avec le moins de dépenses de forces possible : le meilleur moyen d’obtenir ce résultat c’est de travailler toutes les terres et les industries en commun. Si les terres sont partagées, si chaque famille en prend un morceau, il y aura un danger grave de retomber à nouveau dans le système capitaliste, puisqu’il ne manquera pas d’hommes aux habitudes louches et accapareuses qui pourraient en saisir davantage que les autres et, avec le temps, arriver à exploiter leurs semblables. À part ce danger, il y a le risque que si chaque famille travaille son petit coin de terre, elle aura à travailler plus qu’aujourd’hui sous le système de la propriété individuelle pour obtenir un résultat misérable. Mais si les terres appartiennent à tous, si les paysans travaillent en commun, ils travailleront moins et produiront davantage.

Certainement, il y en aura assez pour que chacun ait sa propre maison et un petit coin de terre pour son propre plaisir. Ce qui a été dit pour le travail des terres en commun s’applique au travail des fabriques, des ateliers et ainsi de suite.

Que chacun choisisse le genre de travail qui lui plaît le mieux, suivant sa constitution, ses goûts et ses penchants, pourvu qu’il produise suffisamment pour couvrir ses besoins et ne devienne pas à charge de la communauté.

En opérant de la manière indiquée plus haut, c’est-à-dire, l’expropriation étant immédiatement suivie par l’organisation de la production, organisation sans maîtres et basée sur les besoins des habitants de chaque région, personne ne souffrira du manque du nécessaire, malgré le mouvement armé qui se continue, jusqu’au moment où ce mouvement étant terminé avec la disparition du dernier bourgeois et du dernier agent de l’autorité, toutes les lois qui soutiennent les privilèges ayant été abolies, tout ayant été placé entre les mains des travailleurs, nous nous rencontrerons dans un embrassement général et célébrerons avec des cris de joie l’inauguration d’un système qui garantira à chaque être humain le Pain et la Liberté.

MEXICAINS ! C’est pour cela que le Parti libéral mexicain lutte, et qu’une pléiade de héros versent leur sang généreux en combattant sous le drapeau rouge aux cris humains de « Terre et Liberté ».

Les libéraux n’ont pas déposé les armes malgré le traité de paix passé entre Madero le traître et Diaz le tyran, malgré les offres de la bourgeoisie qui nous proposait d’emplir nos poches d’or. Nous avons agi ainsi parce que nous sommes convaincus que les libertés politiques n’apportent rien aux misérables mais aident seulement les chercheurs de places, et notre but n’est pas d’obtenir des fonctions ou des distinctions mais bien d’arracher tout l’avoir social des mains de la bourgeoisie pour le remettre entre celles des travailleurs.

Quant à ces différentes bandes politiques qui se disputent entre elles pour la suprématie, quelle que soit celle qui pourrait triompher, il en sera exactement ce qu’il en était sous le tyran Porfirio Diaz ; vu que pas un homme, si bien intentionné qu’il soit, ne peut rien faire en faveur de la classe pauvre quand il se trouve au pouvoir. Cette activité-là a produit le présent chaos et nous, les déshérités, nous devons profiter des circonstances spéciales dans lesquelles se trouve le pays afin de mettre en pratique, et dès aujourd’hui, l’idéal du PLM. 

Pour pratiquer l’expropriation, nous ne devons pas attendre que la paix ait été faite ; et alors, les approvisionnements auront été épuisés. Bien mieux, vu l’état de guerre dans tout le pays, la production aura été suspendue et la famine en serait la conséquence. Mais si nous menons l’expropriation et l’organisation du travail à bien pendant cette lutte, pas un ne manquera du nécessaire pendant ou après.

MEXICAINS ! Encore une fois, si vous voulez être libres, luttez seulement pour le PLM. Tous les autres vous offrent des libertés politiques quand ils auront triomphé. Nous, les libéraux, nous vous engageons à prendre possession immédiate des terres, des machines, des moyens de transport, des bâtiments, sans attendre qu’on vous les donne, ou qu’une loi le décrète ; puisque les lois ne sont pas faites par les pauvres, mais par les bourgeois qui ont grand soin de ne pas en faire contre les intérêts de leur caste.

C’est notre devoir, à nous, gens pauvres, de travailler et de lutter afin de briser les chaînes qui nous retiennent tous esclaves.

Laisser la solution de nos problèmes aux gens éduqués, aux riches, ce serait nous placer volontairement dans leurs griffes. Nous, les plébéiens, les déguenillés, nous qui ne possédons pas une pierre où poser notre tête, nous, qui subissons les tortures de l’incertitude, ne sachant jamais si le pain du lendemain sera là pour nos femmes et nos petits, nous qui, ayant atteint la vieillesse, sommes ignoblement renvoyés parce que nous ne pouvons plus travailler ; c’est à nous de faire de puissants efforts et des milliers de sacrifices pour détruire jusque dans ses fondations les plus profondes l’édifice de la vieille société qui a été une charmante mère pour les riches et une marâtre au cœur dur pour les ouvriers et les probes.

Tous les maux qui affligent l’humanité proviennent du système actuel qui force la majorité à travailler et à se sacrifier pour qu’une minorité de privilégiés puisse satisfaire leurs besoins et même leurs caprices tout en vivant dans l’oisiveté, l’aisance et le vice.

Les maux seraient moindres si le travail était garanti aux pauvres, mais la production n’est pas réglée pour la satisfaction et les besoins des ouvriers, elle ne l’est que pour ceux de la bourgeoisie. De là, les arrêts périodiques dans l’industrie ou la réduction du nombre d’ouvriers. Pour mettre fin à tout ceci, il faut que les ouvriers prennent en main les terres et les machines afin qu’ils puissent régler la production en accord avec les besoins.

Le vol, la prostitution, les assassinats, les incendies volontaires, les tromperies sont les produits du système qui place les hommes et les femmes dans des conditions telles que, pour ne pas mourir de faim, ils se voient obligés de prendre là où ils peuvent, ou de se prostituer car, dans la plupart des cas, quoiqu’ils aient le grand désir de travailler, aucun genre de travail n’est à trouver ou bien il est tellement mal payé qu’il ne rend pas la somme nécessaire pour satisfaire les besoins les plus impérieux de l’individu et de sa famille. De plus, les longues heures de travail sous le système capitaliste d’aujourd’hui et les conditions dans lesquelles il est fait détruisent en peu de temps la santé de l’ouvrier et même sa vie. Les catastrophes du travail n’ont leur origine que dans le mépris avec lequel la classe capitaliste tient ceux qui se sacrifient pour elle.

Irrité comme l’est le malheureux par l’injustice dont il est la victime ; mis en colère par le luxe impertinemment étalé devant lui par ceux qui ne font rien ; frappé dans la rue par le policier pour le seul crime d’être pauvre ; obligé de louer ses bras pour un travail qui lui répugne ; mal rémunéré ; méprisé par tous ceux qui en savent plus que lui, ou par ceux qui, ayant de l’argent, se croient les supérieurs de ceux qui n’en ont pas ; n’attendant pour sa vieillesse que la plus noire misère et la mort d’un vieil animal jeté hors de l’étable comme impropre au service ; mis chaque jour dans l’inquiétude par la possibilité de se trouver sans travail ; forcé de regarder comme ennemis les membres même de sa propre classe car il ne connaît pas lequel d’entre eux offrira ses services pour moins que ce qu’il gagne, il est naturel que, dans de telles circonstances, des instincts antisociaux se développent et que le crime, la prostitution, la déloyauté soient les fruits inévitables du vieux système haï que nous cherchons à détruire jusque dans ses racines les plus profondes, afin que nous puissions en créer un à sa place qui soi d’amour, d’égalité, de justice, de fraternité et de liberté.

Debout ! vous tous, comme un seul homme. Entre les mains de tous se trouvent la tranquillité, le bien-être, la liberté, la satisfaction de tous les sains appétits. Mais nous ne devons pas nous laisser guider par des directeurs. Que chacun soit son propre maître, que le tout soit arrangé par le consentement mutuel des individualités libres. Mort à l’esclavage ! Mort à la faim ! Vive « Terre et Liberté » !

MEXICAINS ! la main sur le cœur, avec une conscience tranquille, nous en appelons formellement et solennellement à vous, aux femmes comme aux hommes, vous conjurant de faire vôtre le bel idéal du PLM. Aussi longtemps qu’il y aura des riches et des pauvres, des gouvernants et des gouvernés, il n’y aura point de paix, et il n’est pas à désirer qu’elle soit, car une telle paix serait basée sur l’inégalité politique, économique et sociale de millions d’êtres humains qui souffrent la faim, l’outrage la prison et la mort pendant qu’une petite minorité jouit du plaisir des libertés de toutes sortes tout en ne faisant rien. En avant pour la lutte ! À l’action pour 1’expropriation, avec l’idée d’en faire profiter tout le monde, et non quelques-uns. Ceci n’est pas une guerre de bandits, mais une guerre d’hommes et de femmes qui désirent que tous soient frères et jouissent des choses auxquelles la nature nous invite à goûter et de celles qui ont été créées par les muscles et l’intelligence de l’homme ; l’unique condition étant que chacun doit se livrer à un travail vraiment utile.

La liberté et le bien-être sont à notre portée. Les mêmes efforts et les mêmes sacrifices demandés pour élever un homme au pouvoir – c’est-à-dire un tyran – accompliront l’expropriation des biens que détiennent les riches. C’est donc a vous, de choisir. Ou un nouveau gouvernement c’est-à-dire un nouveau joug, ou bien l’expropriation salvatrice et l’abolition de toutes les oppressions religieuses et politiques ou de toute autre nature.

TERRE ET LIBERTÉ !

Signé à Los Angeles (État de Californie), États-Unis d’Amérique, le 23 septembre 1911.

Ricardo Flores Magón, Anselmo L. Figueroa, Librado Rivera, Enrique Flores Magón, Antonio de P. Araùjo.

Traduction de 1911 par Jules Fontaine, correspondant des Temps nouveaux aux États-Unis. Retranscrit par Ronan (AL Lorient) et Rémi (AL Paris-Sud).


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