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Mascarade sociale des 7-8 juillet : boycott !




Le « dialogue social » ne sert qu’à plumer les classes populaires. La seule formule de « partenaires sociaux », c’est la négation de la lutte des classes. Il faut ouvrir les yeux et arrêter de faire semblant : la seule chose utile et logique vis-à-vis de la « grande conférence sociale » État-patronat-syndicats du 7-8 juillet, c’est le BOYCOTT.

Les conférences interprofessionnelles voulues par Hollande au nom du « dialogue social » ont été des pièges. Elles ont permis de négocier sur les revendications du Medef et d’obtenir l’aval de la CFDT.

Si la chaise vide ne fait pas une politique, la chaise pleine non plus.
Le boycott de la prochaine conférence permettrait d’afficher clairement qu’il existe un camp du syndicalisme du refus de la régression sociale, un syndicalisme de combat.

Hypocrite « dialogue social »

Hollande avait promis au patronat un dialogue social apaisé. En échange de vagues contreparties concédées à la CFDT et à ses alliés, les conférences sociales ont permis :

  • de faciliter les licenciements collectifs,
  • de baisser les salaires,
  • de baisser le droit à la formation professionnelle,
  • de baisser les droits des chômeurs,
  • de baisser la part patronale des cotisations sociales…

La CFDT, qui a accepté ce petit jeu, est dorénavant au pied du mur pour faire respecter les maigres compensations promises en échange de sa trahison. Elle joue gros…mais sur le dos des salarié.e.s !

Négocier quelle compensation ?

Le pacte de responsabilité est un open-bar pour les patrons, qui ne laisse aucune place pour une vraie négociation. Les journaux et les télés peuvent bien nous traiter d’« archaïques » ou de « corporatistes », mais en quoi la destruction des lois sociales serait-elle « moderne » ?

Le syndicalisme doit défendre bec et ongles les acquis obtenus par les luttes précédentes mai surtout permettre des progrès sociaux pour toutes et tous les travailleurs . Aller négocier pour faire régresser les droits des salarié.e.s n’a aucun sens.

Conforter la reprise des luttes

Après avoir viré Sarkozy en 2012, pas mal de monde a cru avoir mis fin au rouleau compresseur du patronat. Mais le réveil est dur, car Hollande a continué la même politique économique et sociale au profit des plus riches.

Avec les grèves des cheminot.e.s et des intermittent.e.s, la combativité sociale cherche visiblement un nouvel élan. Contre les licenciements, pour l’augmentation des salaires, contre les plans d’austérité qui annulent des décennies de conquêtes ouvrières, pour le maintien des services publics, les salarié.e.s retrouvent la voie du combat.

Le boycott de la conférence sociale de juillet serait un événement rare et puissant pour indiquer le chemin, incontournable, des combats acharnés qu’il faudra mener pour reprendre au patronat et aux actionnaires ce qu’ils nous volent depuis trop longtemps : les profits tirés de notre travail.


TENTE TA CHANCE

La question à 1.000 euros : Pourquoi les travailleurs-ses qui créent les richesses restent-ils-elles pauvres ?

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