
Si le parc à thème francilien Disneyland Paris bat tous les records de fréquentation et impose aux employé·es une productivité qui atteint son plus haut niveau en dégradant leurs conditions de travail, elles et ils n’ont jamais autant souffert de l’inflation. Un mouvement social inédit a fait entendre pendant tout le printemps une colère sous-jacente depuis la crise du Covid-19.
L’histoire de Disneyland Paris est complexe. Ouvert en avril 1992, le parc est un des premiers sites touristiques de France. Une entreprise employant 15 000 personnes, que l’on appelle Cast Members, originaires de 124 nationalités, parlant 20 langues différentes et exerçant 500 métiers différents. Une véritable société qui s’étend sur plus de 2000 hectares et qui en fait le premier employeur monosite de France. Comme dans de nombreuses entreprises, le (...) Suite »
Le 28 septembre est la journée internationale du droit à l’avortement : cette année encore il est crucial de se mobiliser massivement, en France et partout dans le Monde. Le contrôle du corps des femmes et des minorités de genre est un levier puissant de la domination patriarcale, et bien souvent un cheval de Troie du fascisme : chercher à contrôler nos corps, c’est chercher à asseoir une domination sur nos vies.
Une année très inquiétante Si le droit à l’avortement semble acquis en France, ce n’est pas du tout le cas. Comme l’a montré l’échec de la constitutionnalisation du droit à l’IVG, l’état des forces en France est peu favorable à ce droit pourtant fondamental. Il demeure ainsi fragile, susceptible de disparaître au gré des gouvernements, de leurs projets de lois et de la restriction de l’accès aux soins. Il peut nous être retiré. Les États-Unis l’ont montré (...) Suite »
Les 19 et 20 septembre, à l’issue d’une offensive éclair, Bakou a pris le contrôle de l’enclave arménienne du Haut-Karabakh avec l’assentiment de Moscou. L’Azerbaïdjan a beau promettre à présent une normalisation « pacifique », la menace d’épuration ethnique est réelle.
Au terme de la guerre qui, à l’automne 2020, a vu la défaite de l’Arménie, l’Azerbaïdjan a reconquis des territoires occupés depuis 1994 par Erevan. Le Haut-Karabakh, enclave arménienne emblématique au sein de ses frontières, avait pour sa part été placé sous la protection de l’armée russe. Poutine promettait des négociations de paix entre ses deux vassaux. Mais il avait la tête ailleurs et, depuis l’invasion sanglante de l’Ukraine en 2022, Ilham Aliyev, le (...) Suite »
Entretien avec Fanny Metrat, porte-parole de la Conf’ de l’Ardèche : origine de la Conf’, combats actuels, enjeux locaux et internationaux, convergence des luttes, dans une optique clairement anticapitaliste.
Si, dans nos pages Syndicalisme, nous évoquons régulièrement la CGT et Solidaires, la Confédération paysanne y est très peu présente. Des camarades paysan·nes regrettant que les actions de la Conf’ soient souvent relayées dans les pages Écologie et non Syndicalisme. Cet entretien, en deux parties, de Fanny Metrat, porte-parole de la Conf’ de l’Ardèche, élue au Comité national de la Confédération paysanne et responsable des dossiers pastoralisme et (...) Suite »
De Sainte-Soline à Nanterre, des piquets de grève aux Soulèvements de la Terre, notre camp social se bat sur tous les fronts. Après un mouvement pour les retraites d’ampleur historique, le pays a connu une série de mobilisations qui l’ont secoué, tant sur le plan écologique, que social et antiraciste.
Quarante ans après la marche pour l’égalité, il ne fait toujours pas bon être une femme racisée en France. En effet, cette rentrée 2023 est placée sous le signe de l’islamophobie et les jeunes en pâtissent particulièrement suite à l’interdiction du port de l’abaya dans les établissements scolaires. Cette offensive misogyne et islamophobe s’inscrit dans la continuité des politiques de contrôle et d’exclusion des personnes musulmanes ou perçues comme telles (...) Suite »
La révolte de la jeunesse populaire fin juin oblige à penser les vécus de dominations dans les quartiers populaires comme une question globale. Une campagne exigeante et ambitieuse doit être menée pour exiger justice pour les quartiers populaires et ne pas laisser les jeunes isolé·es.
La mort de Nahel Merzouk le 27 juin dernier, tué à bout portant par un policier, a provoqué une semaine de révoltes dans les quartiers populaires qui s’est étendue à tout le pays dès le deuxième soir. Le jeudi 29 juin, la marche blanche organisé à Nanterre par la mère et les proches de Nahel a été réprimée violemment et la nuit du jeudi au vendredi sera la plus forte de la révolte. Les semaines suivantes, la marche annuelle pour Adama Traoré à (...) Suite »