Quel que soit le président en 2012, refusons de payer leur dette




[*La crise économique, c’est eux*]

Pour les politiciens et les grands capitalistes, la seule politique valable, c’est de laisser le marché organiser l’économie. Ils ont asséché les budgets publics en allégeant les impôts des grandes entreprises et des classes possédantes. Leur folie est allée jusqu’à financer les dépenses en empruntant des sommes colossales sur les marchés financiers. À présent, ils voudraient nous faire payer l’addition. Pas question !

[*La droite et la gauche nous promettent l’austérité*]

En Grèce, en Espagne, aux États-Unis ou en France, les gouvernements de droite comme de gauche imposent l’austérité pour « redonner confiance aux marchés ». En France, le PS est sur la même longueur d’onde que l’UMP. Quel que soit le résultat des élections, on peut être sûr que les attaques contre nos salaires, nos droits sociaux et les services publics vont se multiplier pour rembourser les marchés.

[*Contre-attaquer dès maintenant*]

Leur soif de profit est sans limite. Les coups peuvent se multiplier jusqu’à réduire nos droits au minimum, comme en Grèce. Relevons la tête et organisons-nous pour provoquer une explosion sociale d’ampleur comme la lutte de 2010 contre la réforme des retraites. Mais cette fois-ci, pas question de se contenter de regarder certains salarié-e-s faire grève pour les autres. C’est tous ensemble qu’il faut frapper : public, privé, précaires, chômeurs et chômeuses...

[*Changer de société*]

Le capitalisme n’est pas un horizon indépassable : la crise actuelle montre que ce système va droit dans le mur. Partout dans le monde, les peuples se dressent : par la grève, par l’émeute, par l’occupation d’espaces publics... Dans les pays arabes, ils ont chassé leurs dirigeants. En Grèce, ils s’opposent à la mise à sac du pays. Plus que jamais, il est temps d’inventer une autre société, débarrassée du capitalisme, fondée sur le socialisme et l’autogestion.

[*Pour résister...*]

 Contre l’austérité : refus de payer la dette par la défense intransigeante des acquis sociaux, des salaires, des services publics.

 Contre le vampirisme économique : suppression des dividendes des actionnaires et augmentation des bas et moyens salaires et des pensions.

 Contre l’arbitraire patronal : droit de veto des travailleuses et des travailleurs sur les licenciements collectifs.

 Contre le chômage : réduction du temps de travail à 32 heures par semaine et embauche correspondante.

[*...et changer le système*]

 Pour la socialisation de l’économie : pour la direction des entreprises par les travailleuses et les travailleurs eux-mêmes ; pour la sortie du productivisme qui entraîne gaspillage et catastrophes écologiques ; pour une production qui serve non au profit de quelques-uns mais à la satisfaction des besoins de toutes et tous.

 Pour la démocratie directe : pour que les grandes décisions reviennent à la population, et pas à des politiciens professionnels.

 Pour la fin de toutes les oppressions sexistes, racistes et sociales.

 
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