Retraites, Grèce, rigueur : nous ne nous laisserons pas écraser !




Quel point commun entre l’attaque contre les
retraites, la crise grecque et son instrumentalisation
par les Etats de l’Union européenne
qui ne parlent plus que de « rigueur » ?A chaque fois, il s’agit d’une offensive de la
bourgeoisie et du capitalisme financier.

Ce sont toujours les mêmes qui trinquent

D’un côté une minorité qui profite du système
qu’elle contrôle, de l’autre, nous, la grande
majorité de la population, qui travaille, qui crée
les richesses et qui galère. Et que fait cette clique
de nantis ? Elle cherche à nous presser comme
des oranges, à récupérer le maximum à son profit.
Et pour se faire, le pouvoir utilise la peur et
nos divisions pour imposer ses choix. Combien
de temps allons-nous continuer à subir des attaques
de tous côtés sans réagir, sans nous organiser,
sans nous révolter ?

Un système dégueulasse
qui nous mène dans le mur

Il n’y a pas d’avenir dans le capitalisme. On le
voit, ce système est fondé sur l’inégalité, sur
l’exploitation de la majorité de l’humanité par
une minorité, sur la destruction des ressources,
sur la pollution de notre environnement, sur la
domination de catégories entières de la population.
Le capitalisme c’est comme une voiture
sans lumière lancée à 200 km/h de nuit : ça va
finir dans le mur. Et à qui on va demander encore
et encore de payer les pots cassés ?... Retirons
leur le droit de conduire nos vies !

Notre seule alternative :
une rupture révolutionnaire !

On ne peut « réparer » ou « améliorer » le capitalisme.
Basé sur l’exploitation, il en portera
toujours la marque. Mais nous ne sommes pas
résigné-e-s ! Nous pouvons changer le logiciel,
construire une société égalitaire et libertaire.
Être révolutionnaire, c’est vouloir
rompre radicalement avec cette société. Ça se
prépare, ça se construit. Ça commence par
discuter, s’organiser. N’attendons pas d’être
au pied du mur ! Ne passons pas notre vie à
essayer de la gagner !

Solidarité internationale avec le peuple grec

Des organisations communistes
libertaires du monde
entier ont signé un communiqué
commun. Voici un extrait :

Le peuple grec est en colère, et il a bien raison
 : alors qu’on essaye de lui mettre sur le
dos la responsabilité de la faillite de l’État
grec, nous affirmons au contraire que la responsabilité
revient aux institutions financières
internationales [...]Attaquons nous
donc plutôt aux capitalistes : le capital grec
est très rentable, il s’attire les marges parmi
les plus importantes d’Europe, en raison d’investissements
dans les pays pauvres des Balkans,
de l’absence de protection sociale, de
garanties collective et de salaire minimum
pour les travailleurs de Grèce, d’un travail au
noir gigantesque et d’une exploitation encore
plus grande de la main d’oeuvre immigrée.[...]
C’est une Europe de classe à laquelle nous
avons affaire, à laquelle nous devons nous opposer
tous ensemble. [...] La Grèce est le laboratoire
du démantèlement social, de ce qui
nous attend toutes et tous demain.

L’intégralité du texte sur anarkismo.net

AL (France), CA (Etats-Unis), FCA (Italy),
OSL (Suisse), RHS (Chili), UCL (Québec),
USL (Pérou),WSA (Etats-Unis / Canada),
WSM (Irlande), ZACF (Afrique du Sud)

L’ALlumette N° 4 - Mai 2010
 
☰ Accès rapide
Retour en haut