Communiqué UCL

Soutien aux camarades de la GALE




Ce mardi 21 septembre à Lyon des militantes antifascistes du « Groupe Antifasciste Lyon et Environ » (GALE) subissaient une vague d’arrestations suite à une altercation avec un groupe de militants catholiques intégristes de Civitas lors d’une manifestation anti-pass du 28 août dernier.

Jeudi 23 septembre sept militantes étaient déférées au parquet de Lyon, ils et elles ont été entenduees par le procureur ce vendredi. 3 sont sorties sous contrôle judiciaire, et 4 restent en détention provisoire. Toutes et tous seront jugées le 4 novembre. Aucune plainte n’ayant été déposée, il s’agit d’une auto-saisine du Parquet pour avoir « commis des violences en réunion sur une personne à raison de son appartenance présumée à un groupe d’extrême droite ».

L’Union communiste libertaire tient à apporter son total soutien aux militantes de la GALE qui subissent une nouvelle fois l’acharnement de la police et du système judiciaire. Toutes nos pensées vont aujourd’hui aux militantes inculpées, à celles et ceux qui ont été incarcérées et à toutes et tous leurs proches.

Nous tenons également à dénoncer cette justice si prompte à arrêter, condamner et incarcérer les militantes et militants antifascistes et plus largement du mouvement social.

Nous ne pouvons que faire la comparaison avec l’impunité totale dont bénéficient les groupuscules d’extrême-droite à Lyon. Par exemple, lorsqu’ils ont attaqué la librairie la Plume Noire, librairie autogérée et local de l’UCL Lyon, cinquante fascistes ont pu déambuler du plateau de la Croix-Rousse, attaquer et casser les vitrines de la librairie, redescendre en groupe et poser avec une banderole sur une passerelle. Tout cela sous le nez des forces de l’ordre et des caméras de vidéosurveillance qui se multiplient mais sont restées ce jour étrangement aveugles.

Quelques mois plus tôt, deux personnes sortant de cette même Plume Noire ont fini aux urgences sous les coups des fascistes. Toujours dans l’impunité totale et sans aucune répercussions.

Si la préfecture a clairement choisi le camp de l’extrême-droite, la mairie lyonnaise ne fait pas vraiment mieux. Bien qu’elle soit censée être « de gauche », elle s’illustre cependant en laissant les fascistes ouvrir des locaux et s’organiser, en plus de les laisser perpétrer des agressions de façon répétée.

Face aux attaques que subit notre camp, qu’elles viennent de l’État et du patronat ou des fachos, nous savons ne pouvoir compter que sur nous-mêmes et sur la solidarité de notre camp social. Amplifions une riposte de masse, de classe et antifasciste, obtenons la fermeture des locaux fascistes et l’arrestation des militant.es violent.es d’extrême droites.

Solidarité sociale et antifasciste

Union communiste libertaire, le 26 septembre 2021

 
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