COMMUNIQUE DU DAL

Un an après, jour pour jour, retour sur le trottoir




Rassemblement ce soir 15 Décembre 2008 à 18 h rue de la banque à Paris : Métro Bourse

Paris le 15 décembre 2008 - 12h

Un an après, jour pour jour, retour sur le trottoir
Première nuit dans la rue

50 familles ont passé la nuit sous les bâches, et sur des matelas installés dans l’après midi de dimanche, sur le trottoir. La police n’est pas intervenue. Des familles ont rejoint le campement dans la soirée. Une soupe fournie par « la chorba » a été distribuée dans la soirée.

A partir de 5h15 du matin, 1er départs vers les lieux de travail, de ces salariés qui font partie de la France qui se lève tôt, et sont laissés pour compte du droit à un logement décent.

Un courrier sera transmis dans la matinée au 1er ministre, pour lui demander de prendre les mesure pour honorer l’engagement du Gouvernement, que manifestement la Ministre du logement a laissé péricliter, préférant saluer la condamnation de l’association droit Au Logement par le tribunal de police, ou faire dire par ses services que l’Etat a tenu ses engagements.

Les familles sans logis, hébergées temporairement dans des hôtels , des foyers, chez des tiers, se sont réinstallées dimanche, un an après le démontage du campement le 14 décembre 2007.

Les familles et les associations DAL, CDSL et CAL s’étaient engagées à démonter le campement à la signature de l’engagement écrit de relogement des 374 familles dans un délai d’un an, à la demande du Président de la République, signé par le Ministère du logement .
Aujourd’hui 70 familles ont été relogées par l’Etat, 71 par d’autres réservataires de logement, suite à des démarches du DAL et/ou des familles, et 233 familles , soit près des deux tiers sont dans la même situation.

Non au déplacement forcé, maintien dans le même département !

Le Ministère Boutin tente de faire porter le chapeau aux familles qui auraient refusé des relogements. 85 propositions n’ont pas abouti, car les bailleurs ont refusé le relogement de 55 familles, et parce que les familles ont refusé 30 propositions, parfois sur le même logement, car le plus souvent trop éloigné de la commune d’origine.

En effet, le Ministère voudraient que les familles de la rue de la banque quittent leur département d’origine, c’est également le sort qui est réservé aux ménages déclarés prioritaires DALO, si l’article 24 est adopté tel quel. Ce déplacement contraint n’est pas acceptable, car les départements riches, Paris et les Hauts de Seine veulent se débarrasser de leurs mal-logés, qui prennent alors la place des demandeurs prioritaires locaux.
Chaque préfecture doit mettre en place ses moyens de relogement, en produisant du logement social, en louant des logements dans le privé, ou en appliquant la loi de réquisition.

Rassemblement de soutien ce soir à 18h, sur place

Pétition de soutien au DAL

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