Communiqué UCL

Vivent les sans-papiers en grève !




Depuis le 1er octobre, des travailleuses et travailleurs sans-papiers de dix entreprises sont en grève pour exiger leur régularisation. L’UCL les soutient car c’est dans la lutte que nous gagnerons de nouveaux droits !

La situation des personnes exilées en France est inhumaine. Ils et elles sont à la fois sur-exploité-es au boulot par des patrons véreux et soumis-es à la répression policière et judiciaire dans tous les pans de leur vie. Sans parler du logement, qui, quand ils y ont accès, est indécent.

Pire encore ! Ils et elles cotisent pour nos retraites, pour notre assurance-chômage, pour notre assurance maladie... mais sans pouvoir en profiter en retour ! Cette situation inadmissible est hypocrite à plus d’un titre. S’ils sont employés, c’est bien qu’ils sont indispensables dans de nombreux secteurs économiques.

Par ailleurs, souvent, leurs patrons profitent de leur situation administrative pour les exploiter plus encore que les travailleurs ayant la nationalité française. Paye en-dessous du SMIC, heures sup non payées, condition de travail déplorables... les patrons ne reculent devant rien pour augmenter leur profit sur le dos de celles et ceux qui ont dû fuir leur pays.

Mais des travailleurs et des travailleuses sans-papiers ont décidé aujourd’hui de se mettre en grève pour exiger leur régularisation ! C’est en effet par la lutte que l’on arrache des droits. La CGT anime cette grève.

L’Union Communiste Libertaire appelle à la solidarité la plus large possible ! Donnons à leur caisse de grève via l’Union Régionale Ile de France et allons les rencontrer sur l’un de leurs 10 piquets de grève.

Pour soutenir les grévistes, envoyez vos dons à :
Union régionale Île-de-France CGT
263 rue de Paris, case 455
93514 Montreuil Cedex
(Mentionner au dos du chèque : « Grève des travailleuses et travailleurs sans papiers »)

Cette grève doit montrer l’exemple et rappeler que nous exigeons la liberté de circulation totale. Personne n’est illégal !

Union communiste libertaire, le 1er octobre 2019

 
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