Guadeloupe et Martinique proches de la victoire. Suivons leur exemple !




En Guadeloupe et en Martinique, les travailleuses et travailleurs exercent par la grève générale de masse illimitée, les manifestations et les barrages des grands axes une pression de plus en plus forte sur le gouvernement et le Medef.
Et ça marche ! Ces derniers ont d’abord accepté de discuter sur la base des revendications du LKP et du collectif du 5 février. Ils ont ensuite reculé sur une bonne partie des revendications.
Ils ont après cela refusé de céder sur les salaires. Mais face à la radicalisation des grévistes et de la jeunesse antillaise, ils sont en train d’entendre un peu mieux leurs exigences.
Le peuple antillais n’a pas encore gagné mais la victoire semble à portée de main.

Aux Antilles et en France Solidaires contre la pwofitasyon

Alternative libertaire réaffirme sa solidarité avec le lutte des peuples guadeloupéen et antillais et appelle à se joindre aux manifestations de soutien qui se multiplient en France.
Ce combat est un exemple de courage et de détermination.
Elle doit constituer un tremplin pour toutes les mobilisations de toutes les colonies françaises contre la pwofitasyon, mais elle doit également donner plus de force à toutes celles et ceux qui veulent en finir avec la domination coloniale, c’est-à-dire une dépendance économique envers la France qui permet de conforter le pouvoir de quelques familles, bloque toute perspective de développement autonome et d’émancipation. C’est aussi un système de discrimination tout aussi outrancière que l’exploitation qui s’exerce contre la majorité noire de la population et la relègue aux emplois peu qualifiés et précaires, au chômage et aux bas salaires.
En France Sarkozy et le Medef font preuve de la même rapacité face aux travailleurs, aux travailleuses et aux jeunes.
Ils versent des milliards aux banques, aux entreprises qui licencient de plus en plus et aux contribuables les plus fortunés. En revanche, il n’y a pas un centime pour celles et ceux qui sont écrasés par les crédits, les factures, les hausses de prix et ne travaillent plus que pour les payer.
A chaque fois que Sarkozy annonce de nouvelles mesures économiques, elles sont financées sur le dos des travailleurs-ses. La dernière d’entre elles, la suppression de la taxe professionnelle, va se traduire par un alourdissement de la taxe d’habitation, impôt particulièrement injuste puisqu’il n’est pas calculé en fonction des revenus.

Lutter et s’organiser

Aux Antilles comme en France avec le mouvement des enseignant-e-s chercheurs-ses, ce pouvoir qui se dit inflexible est en train de reculer.
Il ne comprend qu’un seul langage : le rapport de force.
Les grèves de 24h ne le feront pas dévier de sa politique. La grève générale, oui ! La priorité, aujourd‘hui, ce n’est pas de préparer les élections, mais de mettre toutes nos énergies pour construire cette grève générale ensemble dans les secteurs privé et public.
Il faut battre le fer tant qu’il est chaud et ne pas attendre que les braises antillaises se soient refroidies pour agir

Pour cela, il faut lutter et s’organiser.

 en renforçant le syndicalisme de combat, seul à pouvoir être craint et respecté par les patrons et l’Etat ;

 en regroupant partout comme aux Antilles les efforts des syndicats de lutte et mouvements sociaux dans des collectifs de mobilisation avec le soutien des organisations politiques solidaires ;

 en mettant en avant non seulement des revendications d’urgence (200 ou 300 euros pour toutes et tous, blocage des loyers et des expulsions, réquisition des logements vides, semaine de 32h sans réduction de salaires et avec embauches correspondantes…), mais aussi en s’attaquant au capital (blocage des dividendes, réquisition des entreprises qui licencient)

 en s’organisant politiquement. C’est pourquoi nous appelons toutes celles et ceux qui veulent en finir avec le capitalisme sans que leurs efforts soit dévoyés dans l’électoralisme et souhaitent construire une société autogestionnaire, à rejoindre Alternative libertaire

Libertaire, égalitaire, une révolution reste à faire

Tract : Suivons leur exemple
 
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