Le gouvernement Macron et les patrons sont en marche pour détruire nos conquêtes
sociales, pour faire toujours plus de profits. Cet été ils ont préparé des « ordonnances » pour passer une nouvelle « loi travail » sans même passer par les débats à l’Assemblée. C’est de notre avenir dont il s’agit.
La solution ne viendra pas des politiciens, mais de nous-mêmes, et des solidarités que nous aurons tissées.
La politique ne se résume pas aux élections. 2017 ne se résumera pas aux
présidentielles et c’est tant mieux. Peu importe le candidat qui sortira des
urnes, il servira les intérêts des puissants et non les nôtres. Ce qui est sûr,
c’est que nous allons subir une campagne nauséabonde entre racisme et
mensonge. Comme en 2016 contre la loi travail, à nous de lutter pour
défendre nos intérêts.
Le lundi 30 octobre le Premier ministre et les ministres de l’Éducation nationale et de l’Enseignement supérieur ont présenté leur « plan étudiant ». Sans surprise, il met en place la sélection à l’entrée de la fac.
« Tu mangeras quand tu seras compétitif ». Alors que les plus riches, grands patrons, actionnaires et financiers n’ont jamais bénéficié d’autant de cadeaux fiscaux et de lois en leur faveur, le gouvernement continue de précariser les plus faibles et de détruire les services publics.
Macron vient de signer les ordonnances. Elles facilitent les licenciements. On aura des contrats de merde, et moins de moyens pour faire respecter nos droits face à notre employeur. Et Macron veut aussi imposer une sélection à l’entrée de la fac : même avec le bac tout le monde ne pourra pas rentrer à l’université !
Pendant l’été le gouvernement Macron a préparé des ordonnances lui permettant de faire passer ses mesures sans passer par le débat à l’Assemblée. Leur projet ? Une loi travail XXL au service du patronat. Leur objectif ? aller vite pour nous empêcher de le contester. Notre réponse : la lutte et la grève générale.
Jeudi 2 février ,Théo, un habitant d’Aulnay-sous-Bois de 22 ans, investi dans le milieu associatif, a été interpellé pour s’être interposé au « contrôle » à coup de gifles d’un jeune qu’il connaissait. Théo a été victime d’un viol à la matraque. L’impunité des flics, leur racisme et leur violence, il faut que ça cesse !