Le texte de Daniel Guérin, « Trois problèmes de la révolution » est parfait pour une « introduction au communisme libertaire ».
Lorsqu’il publie Jeunesse du socialisme libertaire en 1959, Daniel Guérin a 55 ans, une vie de révolutionnaire déjà bien remplie. Et pourtant, cet infatigable militant est à un tournant de sa recherche théorique. Il s’efforce de poser les problèmes modernes de la révolution en faisant le bilan des révolutions passées, et en appréciant la justesse de vue des marxistes d’une part, des anarchistes d’autre part. Il s’efforce à l’objectivité, ne cherche à dissimuler ni les aveuglements, ni la lucidité dont ont pu faire preuve les uns et les autres. Il en tire la conclusion de la nécessité de l’anti-étatisme dans la transformation socialiste de la société.
Depuis quelques années nous sommes face à un durcissement de l’état autoritaire et de la répression. Alors que l’austérité s’accroît, que les gestionnaires de l’Etat ont de moins en moins de marge de manœuvre pour mener des politiques systématiquement au détriment des classes populaires, la répression apparaît pour les classes dominantes de plus en plus comme l’unique réponse à donner aux mouvements de révolte.
Alors que les moyens de surveillance et de répression à disposition de nos divers adversaires politiques (États, capitalistes, fascistes, etc.) se développent à une vitesse effarante, la nécessité de démystifier et de démocratiser les bonnes pratiques d’autodéfense numérique devient de plus en plus frappante.
Les Notes du groupe économie de l’UCL.
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