Nous les femmes sommes toujours un pas derrière les hommes : 22 % de salaires en moins, 40 % de retraite en moins.
Il y a plus de cent ans, le 8 mars 1917, les travailleuses de Saint-Pétersbourg (Russie) se mettaient en grève et manifestaient pour réclamer du pain et la paix. Elles initiaient ainsi un mouvement révolutionnaire historique. Le 8 mars de lutte pour les droits des femmes était lancé. Aujourd’hui comme hier, la grève est un outil puissant. En Espagne, le mouvement féministe s’est armé de la grève pour faire reculer les violences, obligeant l’État à déployer des moyens. Aujourd’hui il y a deux fois moins de féminicides en Espagne qu’en France. En Argentine, la grève des femmes a déplacé la balance en leur faveur pour gagner le droit à l’avortement.
Aujourd’hui nous n’avons pas d’autres choix que de lutter.
Quelle que soit l’issue de la motion de censure, il y a une fenêtre de tir à saisir. La crise politique crée une instabilité. L’instabilité procure des opportunités. Mais elle procure des opportunités pour toutes les forces politiques qui ont un intérêt à renverser ce pouvoir. Si l’on ne veut pas subir la situation il faut maintenir et amplifier la mobilisation.
Pendant que les attaques contre les personnes trans et intersexes s’amplifient, le gouvernement n’entend rien, il préfère nourrir - à grand coup de réformes antisociales et racistes - un terreau plus que fertile à la transphobie, au racisme, à l’extrême droite et à ses idées. Ce samedi 13 mai à Paris les organisations trans et intersexes appellent à la riposte et à la convergence à l’occasion de l’Existransinter, rendez-vous à 14h place de la République à Paris !
Le Tāvini huiraʻatira, parti tahitien indépendantiste est arrivé en tête du second tour des élections régionales polynésiennes le 30 avril 2023.
L’unité de notre camp est indispensable, à l’heure où, malgré la décision de justice de suspendre une évacuation jugée trop dangereuse, l’État français fait appel pour mener à son terme une opération inhumaine. Le texte qui suit est une tribune collective de personnalités et d’organisations, dont l’Union communiste libertaire, qui estiment que l’opération de police qui devrait reprendre à Mayotte témoigne d’un « durcissement autoritaire du gouvernement » qui se sert du département d’outre-mer comme d’un « laboratoire » pour sa prochaine loi immigration.
En 1982 était organisée la première marche pour la visibilité lesbienne au Canada. Aujourd’hui, que ce soit l’allongement de l’âge de départ à la retraite ou la montée de l’extrême droite, les périls sont multiples pour les lesbiennes. Aujourd’hui comme hier, l’UCL appelle à rejoindre les marches du organisées dans plusieurs villes.
Depuis la manifestation terriblement réprimée de Sainte-Soline, elle-même inscrite dans le contexte du bras de fer engagé par le mouvement social contre la réforme des retraites, le ministre de l’intérieur Darmanin n’en finit plus d’affirmer son ancrage idéologique à l’extrême droite.
Les décisions du Conseil constitutionnel ne nous surprennent pas et témoignent d’une faillite des institutions de la 5e République. Pour obtenir le retrait, on ne peut compter que sur nous-même !
En plein mouvement contre la réforme des retraites, après le passage en force du 49.3, la colère gronde et les regards étaient rivés ce samedi 25 mars sur la mobilisation contre les mégabassines. Une grande manifestation a eu lieu dans le Poitou pour défendre l’accès à l’eau comme bien commun et dénoncer l’illégitimité et l’absurdité écologique des bassines. 30 000 personnes ont convergé depuis l’Europe vers les villages de Sainte-Soline et Melle pour lutter contre l’un des nombreux projets de mégabassines dans les Deux-Sèvres. Elles ont fait face à un arsenal répressif et une violence inouïe de la part de la police et la gendarmerie sur place.
La journée du 23 mars était attendue par tout le monde, avec la crainte, ou l’espoir, que le passage en force du gouvernement ne provoque une forte démobilisation. Il n’en fut rien. L’espoir reste dans notre camp. Emmanuel Macron, plus isolé que jamais, est dans la nasse !
Le projet de loi « pour contrôler l’immigration » débattu en procédure rapide au Parlement peut se résumer en quelques mots : criminalisation des étranger·es, radicalisation des pratiques des préfectures, vision utilitariste des exilé·es. Rien n’est bon dans ce projet qui ne fait que renforcer un racisme systémique qui sent bon les relents abjects des périodes coloniales. L’État assume pleinement une politique raciste, sécuritaire et de contrôle des populations.
L’Union communiste libertaire appelle à se mobiliser dès à présent dans les rassemblements qui s’organisent partout en France en réaction à ce recours au 49.3. Ce mouvement social est plus qu’encourageant dans les formes qu’il prend : développement de ponts entre toutes les luttes (antipatriarcales, syndicales, écologistes, etc), réappropriation de forme de luttes combatives : blocage économiques à grande échelle et dans les grandes et moyennes villes, et de formes de luttes développées pendant les gilets jaunes.
Libérez nos camarades ! Militer n’est pas un crime !
Pendant que le gouvernement s’acharne à vouloir nous faire travailler deux ans de plus, des milliers de travailleurs et travailleuses continuent de subir la violence des licenciements, en particulier ces dernières semaines dans le prêt-à-porter. Ailleurs, les grèves continuent face à des salaires qui augmentent bien moins vite que les profits et l’inflation.
Le gouvernement doit présenter ce mois-ci son projet de loi sur l’immigration. L’UCIJ, collectif d’associations et de syndicats, appelle à combattre ce projet, car cette réforme priverait encore plus de droits les personnes étrangères en France. Nous relayons cet appel dont l’Union communiste libertaire est signataire.
Les milliers de morts dans les tremblements de terre en Turquie et en Syrie sont en grande partie imputables à une politique d’abandon et de mépris pour les populations de régions majoritairement kurdes. L’UCL appelle toutes celles et ceux qui le peuvent à faire un don à l’organisation humanitaire kurde Roja Sor.
Trois militant·es sont en prison aux Baumettes à Marseille depuis 5 jours ! Leur seul tort : avoir manifesté contre l’extrême droite.
Nous étions 2 millions à battre le pavé. Partout sur le territoire cette première journée de mobilisation a été historique, dans le public mais également, et il faut le souligner, dans le secteur privé. C’est une victoire de notre camp social mais ça ne suffira pas à faire céder Macron et sa clique. Il nous faut maintenant partout construire collectivement, à la base, les conditions d’une grève reconductible, dure, pour faire plier le gouvernement et le patronat.
Tous nos vœux les plus révolutionnaires pour 2023 !
Des nouvelles inquiétantes nous arrivent du Brésil : les partisans de l’ex-président fasciste Bolsonaro (qui s’est enfui aux États-Unis sans reconnaître sa défaite) s’efforcent de prendre et de tenir le Congrès, la Cour Suprême et le Palais présidentiel, sièges du pouvoir de l’État brésilien.