Nous les femmes sommes toujours un pas derrière les hommes : 22 % de salaires en moins, 40 % de retraite en moins.
Il y a plus de cent ans, le 8 mars 1917, les travailleuses de Saint-Pétersbourg (Russie) se mettaient en grève et manifestaient pour réclamer du pain et la paix. Elles initiaient ainsi un mouvement révolutionnaire historique. Le 8 mars de lutte pour les droits des femmes était lancé. Aujourd’hui comme hier, la grève est un outil puissant. En Espagne, le mouvement féministe s’est armé de la grève pour faire reculer les violences, obligeant l’État à déployer des moyens. Aujourd’hui il y a deux fois moins de féminicides en Espagne qu’en France. En Argentine, la grève des femmes a déplacé la balance en leur faveur pour gagner le droit à l’avortement.
Aujourd’hui nous n’avons pas d’autres choix que de lutter.
Quelle que soit l’issue de la motion de censure, il y a une fenêtre de tir à saisir. La crise politique crée une instabilité. L’instabilité procure des opportunités. Mais elle procure des opportunités pour toutes les forces politiques qui ont un intérêt à renverser ce pouvoir. Si l’on ne veut pas subir la situation il faut maintenir et amplifier la mobilisation.
Depuis l’assassinat de Thomas Perotto le 19 novembre dernier lors d’une rixe à Crépol (Drôme), l’extrême droite s’est emparée du sujet pour imposer dans l’espace médiatiques son discours. Comme lors du meurtre de Lola, elle cherche à récupérer le moindre fait divers pour nourrir sa vision raciste de la société. Cette fois encore, cette récupération politique s’est accompagnée de mobilisation de rue de la part des groupuscules fascistes.
Comme chaque année, la communauté trans compte ses morts. Elle en recense 392 entre le 1er octobre 2022 et le 30 septembre 2023. Un nombre largement sous-évalué du fait de la faible médiatisation des victimes, alors que le niveau de haine et de violence a grimpé en flèche cette année. Nos droits quant à eux, encore largement insuffisants, sont en recul et menacés dans de nombreux pays.
Depuis le 7 octobre 2023, on a recensé en France plus d’un millier d’actes antisémites. Ces actes, qu’ils s’agissent de dégradations matérielles, d’insultes, de menaces ou même d’agressions sont intolérables et injustifiables. Cependant, il ne faut pas céder aux tentatives d’usurpation opportunistes et dangereuses par l’extrême-droite française ou ses soutiens au gouvernement.
La décision est tombée : on ne dissout pas un soulèvement. L’annulation du décret de dissolution des Soulèvements de la Terre par le Conseil d’État est une victoire pour le mouvement écologiste, et pour tout le mouvement social ! Néanmoins, cette victoire est également une alerte.
Au moment où se tient le IIe congrès de l’Union communiste libertaire, la Palestine est toujours en proie à une tuerie de masse, sans précédent dans l’histoire du conflit israélo-palestinien. L’UCL exige l’arrêt des bombardements, la fin de l’apartheid, du colonialisme, et le respect des droits du peuple palestinien.
Au menu du Conseil d’Etat aujourd’hui : dissolutions !
Renvoyant dos à dos organisations de gauche et le local fasciste angevin de l’Alvarium, le gouvernement prétend cibler toutes les violences, sans parvenir à dissimuler sa complaisance notoire envers les groupes d’extrême droite.
L’UCL dénonce les attaques toujours plus répressives du gouvernements contre des entités du mouvement social !
La criminalisation du soutien spontané à la cause palestinienne s’accentue. L’UCL dénonce cette criminalisation et réaffirme son soutien à la cause palestinienne, sans aucune complaisance envers les tentatives d’instrumentalisation.
Depuis près d’une semaine, le Rojava, territoire révolutionnaire et démocratique au Kurdistan syrien, est soumis à une nouvelle attaque massive par l’État fascisant turc, qui vise à anéantir ses infrastructures de base. Face à cette offensive désastreuse pour toutes les populations, un large soutien unitaire international est nécessaire pour faire prendre conscience de l’ampleur du danger et défendre les acquis de la révolution au Rojava.
L’horreur a répondu à l’horreur. Les centaines d’assassinats de civils en Israël sont un drame, et ce drame est une conséquence des milliers de civils ensevelis sous les décombres de Gaza par les bombardements israéliens depuis 2008. On ne peut pas sans conséquence opprimer, spolier, affamer, enfermer un peuple entier dans cette prison à ciel ouvert qu’est la Palestine : c’est la première leçon de l’explosion meurtrière du 7 octobre. L’État d’Israël y répond déjà par un énième cycle de destruction et de massacre. Il serait temps, au contraire, qu’il comprenne que son système colonial est intenable. Liberté pour la Palestine !
Le 4 octobre s’ouvre à Paris le procès des inculpé
es de l’affaire dite « du 8 décembre ». Rappel rapide des faits : suite à une surveillance disproportionnée et quelques faits montés en épingle, 9 militant⋅e⋅s libertaires sont arrêté es le 8 décembre 2020, au même moment dans toute la France, par la Direction Générale de la Sécurité Intérieure (la DGSI) et des brigades d’interventions spécialisées comme le RAID.L’UCL souhaite s’exprimer sur une série de départs collectifs et de polémiques qui, au printemps 2023, ont agité les réseaux sociaux et des cadres unitaires inter-organisations.
Le 28 septembre est la journée internationale du droit à l’avortement : cette année encore il est crucial de se mobiliser massivement, en France et partout dans le Monde. Le contrôle du corps des femmes et des minorités de genre est un levier puissant de la domination patriarcale, et bien souvent un cheval de Troie du fascisme : chercher à contrôler nos corps, c’est chercher à asseoir une domination sur nos vies.
Les 19 et 20 septembre, à l’issue d’une offensive éclair, Bakou a pris le contrôle de l’enclave arménienne du Haut-Karabakh avec l’assentiment de Moscou. L’Azerbaïdjan a beau promettre à présent une normalisation « pacifique », la menace d’épuration ethnique est réelle.
De Sainte-Soline à Nanterre, des piquets de grève aux Soulèvements de la Terre, notre camp social se bat sur tous les fronts. Après un mouvement pour les retraites d’ampleur historique, le pays a connu une série de mobilisations qui l’ont secoué, tant sur le plan écologique, que social et antiraciste.
En ce 16 septembre 2023, un an après le féminicide de Jîna Mahsa Aminî en Iran par la police des mœurs, nous, militant
es de l’Union Communiste Libertaire réuni es en coordination fédérale à Grenoble, réitérons notre soutien féministe et internationaliste aux femmes iraniennes en luttes et aux grévistes en cette journée de mobilisation en Iran.Gabriel Attal, désormais ministre de l’éducation nationale ayant fait toute sa scolarité au privé, donne le ton dès sa prise de fonction, avec l’interdiction des abayas dans les écoles.
La question étant : de quel droit se permet-il de décider de la tenue de jeunes femmes ?
Une vague de coup d’états, débuté en août 2020 au Mali, a frappé l’Afrique de l’Ouest. Elle a touché la Guinée en septembre 2021, le Burkina Faso en janvier 2022, le Niger le 30 juillet 2023 et enfin le Gabon ce 30 août. Ces putsch sont soutenus par une partie de la population, en particulier la jeunesse, excédée par l’ingérence de l’État français, le franc CFA, l’insécurité, la corruption et l’affairisme débridé, les violences inter-communautaires et la démocratie représentative illégitime. Le Mali et le Burkina Faso ont vécu tous deux « un coup dans le coup » où les gouvernements de transition ont étés démis à cause de leurs liens étroits, réels ou supposés, avec les autorités françaises. Au Sénégal également, face à un pouvoir aux ordres, la jeunesse exige son droit à l’autodétermination.
Le sentiment d’impunité dans la police s’approfondit encore : alors qu’elle a récemment tué et mutilé pour maintenir l’ordre social et raciste, l’institution protège ses agents et réclame l’exception pour les criminels dans ses rangs.
Ce samedi 8 juillet était appelée la marche annuelle en hommage à Adama Traoré et aux victimes de violences policières et de crimes racistes, traditionnellement organisée par le comité Vérité et Justice pour Adama. Cette année le contexte était particulier : la marche était appelée par une très large inter-orgas unitaire, et elle intervenait moins de deux semaines après l’assassinat de Nahel à Nanterre par un policier et moins d’un mois après celui de Alhoussein à Angoulême.
Suite à l’assassinat du jeune Nahel par 2 policiers, comme en 2005 suite à la mort de Zied et Bouna, la jeunesse des quartiers populaires s’est révoltée durant toute une semaine.
Notre pays est en deuil et en colère. Le meurtre de Nahel tué par un policier à bout portant à Nanterre, a mis à nu les effets de décennies de politiques publiques discriminatoires et sécuritaires ciblant notamment les quartiers populaires et la jeunesse qui y grandit et particulièrement les personnes racisées et précarisées. L’escalade des violences est une impasse et doit cesser. La conception essentiellement répressive de la police, et l’évolution législative de 2017 sur l’usage des armes de service, aggravent ce que la population vit et subit que ce soit en termes de discriminations et de pratiques racistes.
Dans la nuit du 27 au 28 juin des révoltes ont commencé dans la ville de Nanterre pour dénoncer un nouveau meurtre par un policier. Il s’appelait Nahel, il avait 17 ans. Nahel est mort le 27 juin 2023 à bord de sa voiture : il a été tué par balle, à bout portant, par un policier suite à un refus d’obtempérer.
La dissolution des Soulèvements de la Terre a été décidée ce matin en conseil des ministres. Il s’agit d’un nouveau point d’étape dans l’aggravation de l’autoritarisme de la Macronie et dans l’aggravation des mouvements sociaux. L’UCL dénonce cette dissolution, soutient les Soulèvements de la Terre et appelle à rejoindre tous les rassemblements de soutien.
Pendant que les attaques contre les personnes trans et intersexes s’amplifient, le gouvernement n’entend rien, il préfère nourrir - à grand coup de réformes antisociales et racistes - un terreau plus que fertile à la transphobie, au racisme, à l’extrême droite et à ses idées. Ce samedi 13 mai à Paris les organisations trans et intersexes appellent à la riposte et à la convergence à l’occasion de l’Existransinter, rendez-vous à 14h place de la République à Paris !
Le Tāvini huiraʻatira, parti tahitien indépendantiste est arrivé en tête du second tour des élections régionales polynésiennes le 30 avril 2023.
L’unité de notre camp est indispensable, à l’heure où, malgré la décision de justice de suspendre une évacuation jugée trop dangereuse, l’État français fait appel pour mener à son terme une opération inhumaine. Le texte qui suit est une tribune collective de personnalités et d’organisations, dont l’Union communiste libertaire, qui estiment que l’opération de police qui devrait reprendre à Mayotte témoigne d’un « durcissement autoritaire du gouvernement » qui se sert du département d’outre-mer comme d’un « laboratoire » pour sa prochaine loi immigration.
En 1982 était organisée la première marche pour la visibilité lesbienne au Canada. Aujourd’hui, que ce soit l’allongement de l’âge de départ à la retraite ou la montée de l’extrême droite, les périls sont multiples pour les lesbiennes. Aujourd’hui comme hier, l’UCL appelle à rejoindre les marches du organisées dans plusieurs villes.
Depuis la manifestation terriblement réprimée de Sainte-Soline, elle-même inscrite dans le contexte du bras de fer engagé par le mouvement social contre la réforme des retraites, le ministre de l’intérieur Darmanin n’en finit plus d’affirmer son ancrage idéologique à l’extrême droite.
Les décisions du Conseil constitutionnel ne nous surprennent pas et témoignent d’une faillite des institutions de la 5e République. Pour obtenir le retrait, on ne peut compter que sur nous-même !
En plein mouvement contre la réforme des retraites, après le passage en force du 49.3, la colère gronde et les regards étaient rivés ce samedi 25 mars sur la mobilisation contre les mégabassines. Une grande manifestation a eu lieu dans le Poitou pour défendre l’accès à l’eau comme bien commun et dénoncer l’illégitimité et l’absurdité écologique des bassines. 30 000 personnes ont convergé depuis l’Europe vers les villages de Sainte-Soline et Melle pour lutter contre l’un des nombreux projets de mégabassines dans les Deux-Sèvres. Elles ont fait face à un arsenal répressif et une violence inouïe de la part de la police et la gendarmerie sur place.
La journée du 23 mars était attendue par tout le monde, avec la crainte, ou l’espoir, que le passage en force du gouvernement ne provoque une forte démobilisation. Il n’en fut rien. L’espoir reste dans notre camp. Emmanuel Macron, plus isolé que jamais, est dans la nasse !
Le projet de loi « pour contrôler l’immigration » débattu en procédure rapide au Parlement peut se résumer en quelques mots : criminalisation des étranger
es, radicalisation des pratiques des préfectures, vision utilitariste des exilé es. Rien n’est bon dans ce projet qui ne fait que renforcer un racisme systémique qui sent bon les relents abjects des périodes coloniales. L’État assume pleinement une politique raciste, sécuritaire et de contrôle des populations.L’Union communiste libertaire appelle à se mobiliser dès à présent dans les rassemblements qui s’organisent partout en France en réaction à ce recours au 49.3. Ce mouvement social est plus qu’encourageant dans les formes qu’il prend : développement de ponts entre toutes les luttes (antipatriarcales, syndicales, écologistes, etc), réappropriation de forme de luttes combatives : blocage économiques à grande échelle et dans les grandes et moyennes villes, et de formes de luttes développées pendant les gilets jaunes.
Libérez nos camarades ! Militer n’est pas un crime !
Pendant que le gouvernement s’acharne à vouloir nous faire travailler deux ans de plus, des milliers de travailleurs et travailleuses continuent de subir la violence des licenciements, en particulier ces dernières semaines dans le prêt-à-porter. Ailleurs, les grèves continuent face à des salaires qui augmentent bien moins vite que les profits et l’inflation.
Uni es contre l’immigration jetable. Pour une politique migratoire d’accueil
Le gouvernement doit présenter ce mois-ci son projet de loi sur l’immigration. L’UCIJ, collectif d’associations et de syndicats, appelle à combattre ce projet, car cette réforme priverait encore plus de droits les personnes étrangères en France. Nous relayons cet appel dont l’Union communiste libertaire est signataire.
Les milliers de morts dans les tremblements de terre en Turquie et en Syrie sont en grande partie imputables à une politique d’abandon et de mépris pour les populations de régions majoritairement kurdes. L’UCL appelle toutes celles et ceux qui le peuvent à faire un don à l’organisation humanitaire kurde Roja Sor.
Trois militant
es sont en prison aux Baumettes à Marseille depuis 5 jours ! Leur seul tort : avoir manifesté contre l’extrême droite.Nous étions 2 millions à battre le pavé. Partout sur le territoire cette première journée de mobilisation a été historique, dans le public mais également, et il faut le souligner, dans le secteur privé. C’est une victoire de notre camp social mais ça ne suffira pas à faire céder Macron et sa clique. Il nous faut maintenant partout construire collectivement, à la base, les conditions d’une grève reconductible, dure, pour faire plier le gouvernement et le patronat.
Tous nos vœux les plus révolutionnaires pour 2023 !
Des nouvelles inquiétantes nous arrivent du Brésil : les partisans de l’ex-président fasciste Bolsonaro (qui s’est enfui aux États-Unis sans reconnaître sa défaite) s’efforcent de prendre et de tenir le Congrès, la Cour Suprême et le Palais présidentiel, sièges du pouvoir de l’État brésilien.