Une fois de plus, l’État profite de cette période où les mobilisations sont rendues particulièrement difficiles pour faire voter des réformes toujours plus liberticides. En parallèle, il continue de distribuer des milliards aux patrons alors que les licenciements se multiplient.
Le mouvement lancé le 5 décembre a permis de mobiliser par la grève, des centaines de
milliers de travailleurs et travailleuses, notamment sur les jours de manifestations. Plusieurs
secteurs ont mené une longue grève reconductible. Mais le mouvement lancé notamment par le
secteur des transports (SNCF et RATP) ne s’est hélas pas généralisé. Le 31 mars on relance la
machine !
Les mesures de reconfinement et de restriction des libertés – hors celles d’aller continuer à s’exposer au taf’ – répondent à une urgence absolue, celle de sauver ce qui peut encore l’être de ce système. L’urgence sociale aujourd’hui se fait encore plus pressante que jamais : hôpitaux, écoles, services publics sont au bord de la rupture. Pendant ce temps les grands groupes profitent de la crise actuelle pour accélérer leurs plans de « réduction des effectifs ». Mais partout des résistances s’organisent, il faut encore et partout amplifier la vague…
Le 25 novembre, c’est la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes par les hommes. Chaque jour, en France, des femmes sont victimes de violences psychologiques, verbales, économiques,obstétricales, gynécologiques, physiques ou sexuelles. Une femme meurt tous les 3 jours assassinée par son compagnon ou son ex-compagnon (87 féminicides connus à la date du 22 novembre). 60% des femmes ont été victimes de harcèlement sexuel au travail. 4 millions de personnes en France ont été victimes de viol incestueux.
Les femmes représentent 39% des emplois occupés dans le monde mais 54% des emplois perdus suite au Covid-19. 4 millions de personnes en France ont été victimes d’inceste, 94.000 femmes sont victimes de viol ou tentative de viol chaque année (ONDRP, 2017), 32% des femmes ont déjà subi du harcèlement sexuel au travail (Ifop, 2018) et tous les 2 jours, une femme meurt assassinée par son compagnon ou son ex-compagnon. Les injures transphobes et lesbophobes ont augmenté de 36% en France en 2019.
La rentrée scolaire du lundi 2 novembre a été marquée par un mouvement social dans l’Éducation Nationale. Cette nouvelle mobilisation se démarque de ses prédécesseuses par plusieurs points qu’ils nous semblaient pertinents d’analyser.
Les annonces de licenciements s’accélèrent depuis quelques jours. Le chantage à l’emploi va bon train lui aussi, dégradant les conditions de travail de celles et ceux qui ont encore un boulot. Malgré les difficultés à s’organiser pour répondre à toutes ces attaques, nous n’avons d’autres choix que de compter uniquement sur nos luttes pour faire reculer ceux d’en face.
Depuis la fin du confinement, les annonces de licenciements et de fermeture de sites de production pleuvent. Dans l’automobile, dans l’aéronautique, dans le tourisme, dans la presse, dans les télécoms ou encore dans la restauration c’est sauve-qui-peut pour les profits, et les salarié·es à la poubelle ! Pourtant, les profits accumulés ces dernières années devraient largement permettre d’éponger les difficultés financières liées à la crise sanitaire. Seules nos luttes les feront reculer.
Il y a cent ans, le 8 mars 1917, les ouvrières de Saint Pétersbourg (Russie) se mettaient en grève et manifestaient pour réclamer du pain et la paix. Leur soulèvement initiait ainsi un mouvement révolutionnaire historique. Le 8 mars de lutte et pour les droits des femmes étaient lancé. Aujourd’hui comme hier, la grève est notre bouclier.
Il y a cent ans, le 8 mars 1917, les ouvrières de Saint-Pétersbourg (Russie) se mettaient en grève et manifestaient pour réclamer du pain et la paix et initiaient ainsi un mouvement révolutionnaire historique. Le 8 mars de lutte pour les droits des femmes était lancé. Aujourd’hui comme hier, la grève est un outil puissant.
C’est le braquage du siècle : l’État compte s’accaparer les caisses de retraite qui correspondent à notre salaire brut cotisé et mis en commun. Avec cette réforme, l’État use d’un machisme des plus cyniques : piétiner sans vergogne les quelques droits qui font tenir les femmes debout (en supprimant la compensation des périodes de précarité, temps partiels, congés maternité, les années cotisées que donne chaque enfant né, pensions de réversion pour de nombreuses femmes).
Macron l’avait dit : « c’est la théorie des dominos, si je recule sur un point, ensuite ce sera un autre, puis tout le projet. » Hé oui ! Les grévistes en lutte depuis le 5 décembre obligent gouverne ment et patronat à modifier leurs plans. Il en est ainsi des dispositions particulières annoncées pour quelques secteurs professionnels ou du retrait de l’âge-pivot. Mais ce ne sont pas des mesures suspensives très partielles qui règleront le problème. C’est le projet de loi sur la retraite à points qu’il faut retirer !
Au bistrot avec un lapin, une merlette, des vautours... Un BD-Tract de l’Union communiste libertaire distribué massivement dans les manifestations du 9 janvier 2020. Succès garanti.
Voilà, c’est fait. Une nouvelle fois, « la concertation », annoncée à grand renfort médiatique, a eu lieu. Comme les innombrables réunions qui s’étaient tenues depuis deux ans, celle de mardi 7 janvier n’a servi à rien. La CFDT et l’UNSA ont insisté sur leur demande, qui portent sur une mesure introduite 6 jours après le début de la grève en décembre ; même à cela, qui n’est donc pas le motif initiale de la colère, du refus et de la grève, le gouvernement ne répond pas. L’épreuve de forces continue.
L’offensive majeure du patronat et de ses porte-flingues du gouvernement veut nous assommer. Toutes les travailleuses et tous les travailleurs sont visé·es, car le but, c’est de prendre toujours plus à celles et ceux qui créent les richesses par leur travail, pour donner à ceux qui les exploitent. Ce sont les exploiteurs qui poussent pour gagner toujours plus dans ce qu’on appelle la lutte des classes.
Cette nouvelle journée internationale de lutte pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes doit être une réussite et le début d’une lutte effective.
Les violences faites aux femmes – physiques et psychologiques – sont innombrables et touchent tous les domaines de leur vie, tous les lieux où elles circulent, toutes sont concernées quels que soient leur âge et leur condition sociale. Samedi 19 octobre le nombre de féminicides depuis ce début d’année a dépassé celui de 2018. L’année dernière 121 femmes ont été violemment assassinées par leur conjoint ou leur ex. Cette année, en novembre plus de 130 femmes ont été tuées.