Tract UCL

Le RN est une arnaque sociale




Face à la crise économique et aux attaques contre nos conquis sociaux, l’extrême droite présente comme solution une politique de division raciste du prolétariat, doublée d’une alliance avec nos exploiteurs. Nationaux ou pas, se soumettre aux capitalistes ne sera jamais une perspective pour notre classe.

Le RN contre le pouvoir d’achat et une vie décente

Les députés RN ont voté contre l’augmentation du SMIC, contre l’indexation des salaires sur l’inflation et contre l’encadrement des salaires. Le RN ne propose que la baisse des cotisations patronales (ce qui ruine la Sécu) et la défiscalisation les heures sup’ : nous faire bosser plus en exonérant le patronat.

En pleine inflation, le RN s’oppose au blocage des prix sur les produits de première nécessité et à la gratuité des premiers mètres cubes d’eau.

Face à la crise du logement, il protège les bailleurs et les rentiers en s’opposant au gel des loyers, aux hébergements d’urgence et à la construction de logements sociaux, tout en proposant de restreindre leur attribution aux Français.

Alors que la précarité étudiante explose, et que beaucoup dépendent de l’aide alimentaire, le RN s’est opposé à la garantie d’autonomie (1 063 euros par mois aux étudiantes et aux apprenties non rattachées au foyer fiscal de leurs parents).


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Le RN contre les services publics

Les municipalités RN démolissent les services publics : privatisation des crèches ou des cantines, diminution des dotations aux écoles publiques et aux activités culturelles, opposition à la gratuité de la cantine pour les familles modestes. Les baisses d’impôts qu’il promet serviront à démolir les services publics de proximité.

Le RN préfère financer la répression (police, armée, prison) et restreindre l’accès au service public en stigmatisant la minorité musulmane (porc « obligatoire » à la cantine, interdiction des jupes longues…).

Le RN contre les droits des travailleursses

Le RN, en allié du patronat, s’en prend aux syndicats qui, en défendant les solidarité des travailleuses et travailleurs de toutes origines, font obstacle à son projet de « préférence nationale ».

Derrière son affichage pseudo-social, le programme du RN est en réalité libéral et capitaliste : contre la réduction du temps de travail, pour la réduction des droits des chômeursses, contre l’impôt sur la richesse (ISF, IFI), contre l’égalité salariale hommes-femmes, qu’il préférerait voir mères au foyer.

Au niveau européen, les députés RN refusent l’harmonisation des droits sociaux et une réglementation commune contre l’évasion fiscale, ce qui favorise les riches et met les salariées en concurrence.

Le RN contre notre environnement commun

Sous couvert de soutenir certaines revendications des travailleurs⋅ses, le RN défend un abaissement des normes sociales et environnementales. Il soutient le libéralisme mondialisé et l’agriculture productiviste (votes pour la PAC et les traités de libre-échange européens), contre les productions paysannes. Son discours localiste et identitaire ne sert qu’à justifier sa vision raciste et xénophobe du monde. Il défend également des projets polluants (OGM, nucléaires, énergies fossiles…) au détriment de la santé de notre classe et de l’avenir de la planète.

Contre l’extrême droite, s’organiser à la base

Le RN veut aggraver le capitalisme en affaiblissant les droits des travailleurses et en dressant des barrières racistes entre eux. Face à cela, nous devons construire une opposition antifasciste massive et populaire.

C’est en luttant pour nos droits sociaux, par la solidarité antiraciste entre les travailleuses et les travailleurs, que nous ferons reculer l’extrême droite.

 
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