Tract UCL

Tout augmente sauf nos salaires !




Depuis le début de l’année, l’inflation a augmenté de plus de 2 %, notamment à cause du prix de l’énergie et en particulier du gaz (+ 12 % en octobre) et du pétrole. Aujourd’hui faire le plein coûte plus cher qu’en octobre 2018... lorsque que le mouvement des Gilets Jaunes a éclaté. Par ailleurs, notre production étant basée sur le pétrole, cette hausse des prix se répercute sur l’alimentation.

Alors qu’on nous avait promis que la mise en concurrence du marché de l’énergie – et donc le démantèlement d’EDF et de GDF – allait faire baisser les prix, voilà la preuve que c’était de l’enfumage. Pourtant l’ensemble des politiques publiques au niveau local ou national continuent dans cette logique de privatisation des services publics rentables en les offrant à des actionnaires privés qui s’enrichissent en cassant nos conquêtes sociales ainsi que nos services publics.

Pendant qu’on galère, les milliardaires font des affaires

La crise sanitaire a déclenché une crise économique qui a mis au chômage des dizaines de milliers de personnes. Mais comme dans toutes les crises, les plus riches en ont profité. Les 20 personnes les plus riches de la planète cumulent une fortune globale de plus de 1 928 milliards de dollars… Soit une hausse vertigineuse de 62% ! Dans le même temps, le SMIC n’a été augmenté que de 2 % soit 27 euros en octobre... on dirait que ça ruisselle à l’envers ! Et le pire : cette augmentation ridicule fait passer de nombreux échelons du public comme de salaires du privé sous le SMIC !

De l’argent il y en a, dans les caisses du patronat

Alors on peut se demander où se trouve l’argent qu’il nous manque pour boucler nos fins de mois, pour augmenter nos salaires, pour embaucher des salariées ?

Les dernières révélations des Pandora Papers nous donnent quelques indications. Cet argent est pour une partie dans des paradis fiscaux, ce qui finance sûrement la nouvelle villa du patron, ses vêtements hors de prix et sa nouvelle voiture. Pourtant, c’est bien nous, les travailleurs et les travailleuses qui créons ces richesses et les patrons, les actionnaires qui s’accaparent les profits. Alors que c’est nous qui avons accepté de travailler pendant la pandémie, de faire des horaires décalés au dépend de notre vie sociale, et des heures supplémentaires pour arrondir les fins de mois...

Un jour il faudra renverser la table, retrouver notre dignité, dire enfin « Non ! » collectivement, avec nos collègues, se mettre en grève pour montrer aux exploiteurs - et nous montrer à nous-mêmes - que sans nous ils ne sont rien et que nous n’avons pas besoin d’eux. Nous pourrons alors réfléchir à un monde qui pense d’abord aux besoins de chacun et chacune au lieu de penser au profit d’une minorité, une société où le temps de travail serait réparti, la richesse aussi... Bref une société débarrassée du capitalisme, ce système qui tue les humain.es et la planète !

Union Communiste Libertaire, le 25 octobre 2021

 
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