Tract

Face aux racismes et au fascisme, solidarité de classe !




Parallèlement au racisme d’État, poursuivi et intensifié sous Macron, la menace fasciste se fait plus lourde que jamais dans le pays à l’approche des présidentielles. Face au racisme et au fascisme, nous devons travailler à une riposte populaire sur tous les fronts, pour affirmer une solidarité de classe et conquérir nos droits !

Le 24 novembre, 27 exilé⋅es ont péri dans la Manche tandis que des dizaines d’entre elles et eux se retrouvent abandonné⋅es dans le froid à Calais et constamment violentées. Alors que l’État poursuit sa politique meurtrière envers les personnes migrantes, Marine Le Pen est concurrencée à l’extrême droite par un autre candidat fasciste, Éric Zemmour qui parle ouvertement dans son programme raciste de « remigration ».

Les discours et actes haineux sont de plus en plus présents dans la société, portés par la bourgeoisie ainsi que la sphère médiatique et politique : le débat public est pollué par les thèmes de l’extrême-droite et sa vision du monde basée sur la peur, l’exclusion et l’individualisme.

Seule notre mobilisation compte

Le seul moyen de les faire reculer c’est de faire vivre la solidarité, l’égalité et la dignité par nos mobilisations : elles parlent à de nombreuses parties de la population, et sont un point d’appui essentiel à la constitution d’un large mouvement social.

Faire reculer les fascistes et leurs idées ne peut se faire sans rassembler notre camp social autour des luttes antiracistes ainsi que des luttes pour de nouvelles conquêtes sociales : contre le racisme, mais aussi pour les salariées, pour les droits des femmes et ceux des LGBTI, seule la multiplication des luttes émancipatrices peut faire barrage au fascisme.

Ces mobilisations doivent se construire démocratiquement, en soutenant les initiatives locales et auto-organisées, et en les aidant à prendre de l’ampleur et à se rassembler. L’union de notre classe en action permettra de structurer un mouvement massif, qui porte nos solidarités !

Lutter pour nos conditions de vie

 Face à la fermeture des frontières, nous revendiquons la liberté de déplacement, sans murs ni camps, ainsi que la fermeture des prisons et des Centres de Rétention Administratifs (CRA).
 Face à l’exploitation capitaliste et raciste, nous défendons la régularisation des sans-papiers et une amélioration générale des conditions de travail, sans laquelle aucune égalité n’est possible.
 Face à la violence de l’État, nous dénonçons les violences et les crimes policiers, et nous réclamons vérité et justice pour leurs victimes.
 Face au racisme institutionnel, nous dénonçons les contrôles au faciès, les lois liberticides (notamment la loi « séparatisme ») et la dissolution d’associations comme le CCIF.
 Face à l’impérialisme français, nous exigeons l’arrêt des opérations militaires (notamment Barkhane) et du franc CFA. Nous sommes solidaires et soutenons les mouvements d’autonomie populaire ou d’indépendance dans les territoires marqués par le colonialisme français comme la Kanaky ou la Guadeloupe

Le 18 décembre et après, unissons-nous massivement pour dire non à l’autoritarisme, au fascisme et au racisme !
Notre pays s’appelle Solidarité !

Le tract en PDF
 
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