
Entretien avec Fanny Metrat, porte-parole de la Conf’ de l’Ardèche : origine de la Conf’, combats actuels, enjeux locaux et internationaux, convergence des luttes, dans une optique clairement anticapitaliste.
Si, dans nos pages Syndicalisme, nous évoquons régulièrement la CGT et Solidaires, la Confédération paysanne y est très peu présente. Des camarades paysan·nes regrettant que les actions de la Conf’ soient souvent relayées dans les pages Écologie et non Syndicalisme. Cet entretien, en deux parties, de Fanny Metrat, porte-parole de la Conf’ de l’Ardèche, élue au Comité national de la Confédération paysanne et responsable des dossiers pastoralisme et (...) Suite »
De Sainte-Soline à Nanterre, des piquets de grève aux Soulèvements de la Terre, notre camp social se bat sur tous les fronts. Après un mouvement pour les retraites d’ampleur historique, le pays a connu une série de mobilisations qui l’ont secoué, tant sur le plan écologique, que social et antiraciste.
Quarante ans après la marche pour l’égalité, il ne fait toujours pas bon être une femme racisée en France. En effet, cette rentrée 2023 est placée sous le signe de l’islamophobie et les jeunes en pâtissent particulièrement suite à l’interdiction du port de l’abaya dans les établissements scolaires. Cette offensive misogyne et islamophobe s’inscrit dans la continuité des politiques de contrôle et d’exclusion des personnes musulmanes ou perçues comme telles (...) Suite »
La révolte de la jeunesse populaire fin juin oblige à penser les vécus de dominations dans les quartiers populaires comme une question globale. Une campagne exigeante et ambitieuse doit être menée pour exiger justice pour les quartiers populaires et ne pas laisser les jeunes isolé·es.
La mort de Nahel Merzouk le 27 juin dernier, tué à bout portant par un policier, a provoqué une semaine de révoltes dans les quartiers populaires qui s’est étendue à tout le pays dès le deuxième soir. Le jeudi 29 juin, la marche blanche organisé à Nanterre par la mère et les proches de Nahel a été réprimée violemment et la nuit du jeudi au vendredi sera la plus forte de la révolte. Les semaines suivantes, la marche annuelle pour Adama Traoré à (...) Suite »
En ce 16 septembre 2023, un an après le féminicide de Jîna Mahsa Aminî en Iran par la police des mœurs, nous, militant·es de l’Union Communiste Libertaire réuni·es en coordination fédérale à Grenoble, réitérons notre soutien féministe et internationaliste aux femmes iraniennes en luttes et aux grévistes en cette journée de mobilisation en Iran.
Le 16 septembre 2022, Jîna Mahsa Aminî, jeune femme kurde iranienne de 22 ans a été assassinée par la police des mœurs de Téhéran après avoir été arrêtée et torturée pour « port de vêtement inapproprié » laissant apparaître ses cheveux. Jîna a subi la double violence du patriarcat et de la répression de l’État iranien contre la communauté kurde. Ce féminicide a entraîné une vague révolutionnaire dans le pays, à Téhéran et plus particulièrement dans les régions du (...) Suite »
Nos camarades libertaires sont toujours au Soudan et espéraient pouvoir y continuer clandestinement leurs activités d’agitation. Nous avons fourni de l’aide financière avant la guerre et même au début. Mais la situation est devenue intenable et ne permet plus de mener aucune activité sociale ou politique. Certains membres du groupe ont décidé de quitter le pays au plus vite après la mise à sac de leur maison par les FSR. D’autres ont fait le choix de rester pour le moment et nous essayons de les aider également.
L’exil n’est jamais une décision facile. Ce n’est jamais un choix. Sans ressources, cela peut devenir un vrai calvaire. La solidarité doit prendre le relai pour aider à surmonter ces moments difficiles. Nous sommes entré·es en contact avec un groupe d’anarchistes soudanais·es en février 2022, au cœur de l’agitation révolutionnaire qui secouait le pays depuis 2018. En dépit des barrières de la langue, nous avons appris à leur côté à mieux comprendre cette (...) Suite »
Pour faire suite à notre couverture de l’actualité mahoraise, AL est parti à la rencontre (téléphonique) de V., sage-femme en poste depuis environ un an, dans un dispensaire de Mayotte.
AL : Quelle est la situation de l’hôpital à Mayotte ? V : Le système de soin est extrêmement saturé et en sous effectif chronique. Le Centre Hospitalier de Mayotte (CHM) de Mamoudzou, la préfécture, ne dispose que de sept salles de naissance, l’équivalent de maternités faisant moitié moins d’accouchements en métropole. En hospitalisation les chambres triples sont systématiques. Beaucoup de soins et d’accouchements ont lieu dans les couloirs sur des brancards (...) Suite »