Semaine anticoloniale

Algérie-Maroc-Tunisie, la braise sous la cendre, le 7 mars à Paris




Retour politique 5 ans après sur ce que d’aucun qualifiaient de « printemps arabes », les leçons tirées, sur les luttes et les attentes populaires actuelles, et les perspectives qui se dessinent.

Il y a 5 ans le peuple tunisien secouait le joug de la dictature, renversait le tyran se trouvant à sa tête et faisait souffler un vent de liberté parcourant toute la région jusqu’aux pays du Golfe. 5 ans après les dictatures marocaine et algérienne, qui ont senti le vent du boulet passer, sont toujours en place et la classe politique tunisienne mêlant partisans de Ben Ali recyclés, islamo-conservateurs, et libéraux est présentée par la presse internationale comme celle qui a su domestiquer ce que d’aucun-e-s qualifiaient il y a encore peu de « révolution arabe ».

Pourquoi ces pouvoirs arrivent-ils à se maintenir alors qu’ils refusent de réduire les inégalités et que le niveau de chômage des jeunes compte parmi les plus élevés de la planète ? Quelles sont les attentes de la société et l’ampleur du mécontentement dans ces trois pays ? Quels sont les principaux secteurs de la contestation actuellement ? Quelles leçons ont été tirées des échecs des printemps des peuples d’Afrique du Nord, du Moyen Orient et du Golfe ? Quelle menace représentent les mouvements djihadistes ?


PARIS
lundi 7 mars, 19 heures

Algérie-Maroc-Tunisie, la braise sous la cendre

Entrée libre Table de presse - Buffet

Espace Louise Michel

42ter, rue des Cascades, 75020 Paris, métro Jourdain


Nous vous proposons d’en parler avec Sofya Lahrach, militante de l’AMDH (Association Marocaines des Droits Humains) qui évoquera les luttes des femmes au Maroc - Mohamed Jaite, militant de Voie démocratique qui traitera du contexte social et politique au Maroc, Elie Octave, militant libertaire qui interviendra sur la situation en Tunisie et François Gèze (ancien responsable des Éditions La Découverte, membre de l’ONG Algeria-Watch) qui s’exprimera sur l’Algérie, ainsi que les militantes et militants d’Alternative libertaire.

 
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