Edito : Il va y avoir du sport




Si les Jeux olympiques de Sotchi ne vous ont pas fait sombrer dans le monde merveilleux de la compétition sportive, avec ses exploits, sa glorieuse incertitude et ses magnifiques champions
et championnes, vous pouvez maintenant vous rattraper avec la Coupe du monde de football.

Et pas n’importe laquelle  ! Au Brésil, avec ses légendes du ballon rond, ses plages paradisiaques, ses stades flambants neufs et ses bidonvilles pittoresques (parfois cachés derrière les panneaux Coca-Cola, Adidas ou McDonald’s…).

Heureusement, cette Coupe du monde s’annonce plus passionnante que la dernière  : au lieu d’une pauvre grève d’une vingtaine de millionnaires français enfermés dans un bus, ce sont quelques centaines de milliers de grévistes qui ont lancé la partie (conducteurs et conductrices de bus, professeur-e-s, métallurgistes,…).

La compétition n’a pas encore commencé que déjà, le gouvernement de Dilma Rousseff se fait déborder sur l’aile gauche par le Mouvement des travailleurs sans toit, et sur l’aile droite par la police civile en grève  ! Il semble que les acteurs et actrices de la partie aient refusé
de rentrer au vestiaire lorsque Michel Platinia sifflé la pause.

Mais le peuple du Brésil aura besoin du soutien sans failles de ses supporters dans le monde entier pour remporter la partie. Alors que la Fifa espère nous avoir avachi dans nos canapés à regarder les matchs en buvant des sodas, nous pourrions bien lui rappeler qu’une Coupe du monde peut se jouer partout dans le monde.

En attendant l’Euro 2016 en France, si nous nous inspirions du jeu brésilien  ?

Alternative libertaire, le 30 mai 2014

 
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