Le 19 décembre avec les travailleuses et travailleurs migrants : Elles et ils ne sont pas dangereux, mais en danger !
Contre Darmanin, son monde et surtout son projet de loi immigration 2023 qui entend maintenir les sans-papiers la tête sous l’eau et les expulser plus facilement tout en fermant un peu plus la porte de la régularisation.
La nouvelle loi prévoit d’imposer automatiquement une « obligation de quitter le territoire français » (OQTF) au ou à la demandeuse d’asile dont la demande est rejetée en première instance et prévoit de supprimer la carence de six mois pendant laquelle les demandeurs et demandeuses d’asile n’ont pas la possibilité de travailler [...]. Elle prévoit également la création d’un titre de séjour propre aux métiers « sous tension » renouvelable chaque année... à condition que le métier soit toujours considéré « sous tension ».
Ce projet illustre la manière cynique dont le gouvernement envisage les exilées : une main d’œuvre que l’on exploite avant de l’expulser. [...]
Face à la fermeture des frontières, nous revendiquons la liberté de circulation et d’installation, la fermeture des prisons et des centre de rétention administrative, ainsi que la régularisation sans délai de toutes et tous les sans-papiers.
Extrait du tract fédéral de l’UCL
A Paris, près de 5 000 personnes ont manifesté contre le projet de loi Darmanin sur l’immigration, avec les syndicats de lutte (CGT, Solidaires, CNT-SO) mais aussi avec le DAL et certains collectifs spécifiques (livreurs à vélo). Les deux NPA et l’UCL étaient là également.
