clash novembre

Leur richesse est faite de notre misère ! En décembre, on les arrête ?




Le gouvernement actuel, fidèle serviteur des classes possédantes comme ses prédécesseurs, organise notre précarité pour augmenter les profits des capitalistes : réforme des retraites et de l’assurance chômage, casse des services publics, garantie de la spéculation immobilière... En décembre prochain, on a l’occasion de dire stop à Macron et aux patrons.

Réforme des retraites : pourquoi ça nous concerne ?

Le gouvernement s’apprête à changer radicalement le fonctionnement de nos retraites, passant à un système par points. C’est un but de longue date pour la classe capitaliste que d’en finir avec la retraite par répartition, intégrée à la Sécurité sociale en 1945 grâce aux luttes de la classe ouvrière. Dans le système par points, le montant des pensions de retraite dépend du nombre de points acquis sur toute la carrière. Ce calcul sur l’ensemble de la carrière, et plus seulement sur les meilleures années, est gravement dommageable pour nos parents travailleurs.es, directement touché.e.s par l’augmentation des inégalités, de la précarité de l’emploi, et du chômage. De plus, la valeur du point est fixée par le gouvernement et pourra être baissée chaque année ! On obligera donc les plus précaires à travailler plus longtemps. Plutôt que de lutter contre la précarité, le gouvernement serre une fois de plus la ceinture aux travailleur-se-s !

Cette démolition de notre système de retraite actuel prévue pour 2020 est une nouvelle attaque du gouvernement contre l’ensemble des droits du travail acquis par les luttes. Ce nouveau système de financement par le chacun-pour-soi serait une catastrophe pour nous autres étudiant-e-s, à qui on sabote notre droit à une retraite décente au moment même où l’on commence à cotiser. D’autant plus que la précarité étudiante augmente et contraint une très large majorité d’entre nous à travailler pendant nos études.

Le 5 décembre, plusieurs syndicats appellent à la grève illimitée contre la retraite par points. Nous avons toute notre place dans cette mobilisation, investissons-nous avec les syndicats professionnels, en organisant la grève dans les lieux d’études pour exiger l’abandon de ce projet.

Pour notre avenir, montrons-leur que les lycéen-nes et étudiant-e-s s’opposent aussi à cette réforme !

A quand l’accès à un logement pour tou-te-s ?

Comme tous les ans, l’année a commencé pour beaucoup par les difficultés d’accès au logement. Certain-es d’entre nous ont dû dormir dans leur voiture ou trouver des solutions d’urgence, dans des conditions très rudes. D’autres se sont carrément retrouvé-es à la rue (et notamment beaucoup d’étudiant-e-s étranger-e-s, comme chaque année) !

Ces difficultés ne sont pas dues à une offre trop faible (3 millions de logements vides en France d’après l’INSEE), mais bien à la course au profit des propriétaires immobiliers, qui préfèrent spéculer en gardant leurs biens inoccupés, alors même que des gens meurent dans la rue ! Ces proprios sont défendus par une loi injuste créée par et pour eux, ainsi que par une police qui harcèle les sans-logis et expulse celles et ceuxqui cherchent à se réfugier dans leurs bâtiments inoccupés.

La propriété privée définie dans la loi prive des gens de l’accès à un logement, pour les intérêts des classes qui possèdent. Réquisition des logements vides !

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