antiracisme

Assez de harcèlement policier, un logement pour tous ! à Montreuil + Bobigny le 7 septembre




Ce sont des habitants de Montreuil, ce sont des travailleurs,
c’est la « France qui se lève tôt » pour reprendre la vieille formule.
Et pourtant, depuis le mois de mai, la police n’a cessé
de les harceler et de les menacer. Le succès de la manifestation du 3 août a contribué à faire baisser la pression, mais
de nouvelles menaces pèsent sur eux en ce début de rentrée.
La solidarité de la population est indispensable !

« Eux », ce sont les travailleurs
d’origine africaine, avec ou sans
papiers, anciens résidents du foyer
Bara désormais fermé pour insalubrité
et depuis obligés d’occuper
l’ancien centre Afpa. Or, ces derniers
mois, la situation était devenue
intenable : contrôles au faciès aux
alentours, arrestations, menaces
d’expulsion…


  • Lire aussi le tract d’appel à la manif du 3 août, qui a été un succès et a stoppé provisoirement le harcèlement policier.

En représailles à la réquisition de l’ex-Afpa...

L’ex-centre Afpa avait été réquisitionné
à juste titre à l’automne 2018
par la Ville de Montreuil. Mais ce
bâtiment appartient à l’État, et la
préfecture de Seine-Saint-Denis
menace d’une expulsion manu militari
d’ici le 15 septembre. Le harcèlement
policier était destiné à
faire faire peur et démoraliser les
occupants. Grâce à la manifestation
du 3 août
, la pression a diminué,
mais la menace d’une expulsion
reste bien réelle !

...par un préfet implacable...

Georges-François Leclerc est le préfet
de Seine-Saint-Denis depuis avril
2019. Précédemment, il était préfet
des Alpes-Maritimes, où il avait
mené une répression constante
contre les migrants et leur soutiens
– notamment le paysan Cédric Herrou,
qu’il a attaqué en justice (en vain, heureusement). Il s’était aussi
illustré dans la répression contre les
gilets jaunes et sa mutation fait suite
à l’agression par la police de la
militante d’Attac âgée de 73 ans,
Geneviève Legay, à Nice. Depuis il
sévit dans le 93.

Tract en PDF à télécharger

Des papiers et un logement pour tous

L’objectif du harcèlement policier
contre les migrants n’est évidemment
pas de vider Montreuil et le
département de leurs sans-papiers,
tellement utiles à la bonne marche
de l’économie en étant surexploités
par le patronat. Il est de faire peur et
de faire pression pour que ces travailleurs
– faute de papiers – subissent
encore plus les bas salaires, les
mauvaises conditions de travail et le
mal-logement, pour les empêcher de
revendiquer et de s’organiser.

Leur courage et leur détermination
sont exemplaires : depuis septembre
2018, ce sont près de 400 anciens résidents
du foyer Bara qui se battent
pour un logement que la préfecture
ne promet qu’à quelques-uns seulement
et pour plus tard, en menaçant
d’ici là d’expulser tout le monde.

Rassemblement de soutien aux grévistes de Chronopost, le 10 juillet 2019.

Depuis le 11 juin également, de
nombreux sans-papiers de Montreuil
embauchés par Chronopost à Alfortville
sont en grève pour leur régularisation
et contre des conditions de
travail indignes.

Soutenons-les !


Nous appelons à une
SECONDE MANIFESTATION DE RIPOSTE
avec les travailleurs migrants
le samedi 7 septembre

  • 14h : RDV devant le centre Afpa, place Charles-de-Gaulle.
    manif jusqu’à Croix-de-chavaux et meeting de rue,
    puis départ collectif en métro pour Bobigny
  • 15h30 : rassemblement devant la préfecture à Bobigny avec
    d’autres collectifs de travailleurs (avec ou sans papiers) pour dire :
    • stop au harcèlement et aux expulsions,
    • un logement pour tous
    • régularisation des sans-papiers

L’événement FB


Premiers signataires : Union locale CGT, Solidaires Montreuil, liaison montreuilloise du Comité des travailleurs sans papiers de Vitry, Maison ouverte de Montreuil, Ensemble, Nouveau Parti anticapitaliste, Union communiste libertaire

400 personnes ont manifisté à Montreuil, puis à Bobigny en réclamant « Des papiers pour tous, un logement pour tous ».
cc UCL Montreuil
 
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