sans-papiers et migrant.e.s




De nombreux secteurs industriels exploitent quantité de travailleuses et de travailleurs migrants, privés de droits car sans papiers. Cela permet aux patrons de disposer d’un prolétariat docile, trimant en silence, vivant dans la peur de l’expulsion.

Depuis près de vingt ans, les sans-papiers s’organisent, créent des collectifs d’entraide et de solidarité. La lutte pour la régularisation de leur situation passe par plusieurs biais, notamment par la scolarisation et par le travail (avec la syndicalisation et plusieurs grèves depuis 2008).

Mais ce sera une lutte sans fin tant que n’aura pas été imposée la liberté de circulation et d’installation, qu’Alternative libertaire revendique.


Fédération des associations de solidarité avec les travailleurs immigrés (Fasti)

Féministe, anticapitaliste, et tiers-mondiste, la Fasti fédère de nombreuses associations. Elle se bat pour les droits des personnes migrantes depuis près de cinquante ans.


Groupe d’information et de soutien des immigrés (Gisti)

Association spécialiste du droit des étrangers, le Gisti met son savoir à la disposition de ceux qui en ont besoin, il tient des permanences juridiques gratuites, édite des publications et organise des formations.


Réseau éducation sans frontières (RESF)

Ce réseau regroupe des associations, syndicats et collectifs de parents d’élèves pour protéger les enfants de familles sans papiers et obtenir leur régularisation.


Réseau universités sans frontières (RUSF)

Le RUSF fédère les initiatives en faveur des étudiants étrangers, menacés par les circulaires xénophobes. Revendication centrale : carte d’étudiant = carte de séjour.


Uni.e.s contre une immigration jetable (UCIJ)

Coalition d’associations, de syndicats et d’organisations politiques, UCIJ se bat contre la politique d’« immigration choisie », qui jette des milliers de personnes dans la clandestinité.


Droits devant !!

Droits devant !! est né en décembre 1994, durant la fameuse occupation de l’immeuble de la rue du Dragon, à Paris 6e. L’association veut faire converger les « sans » (sans-emploi, sans-papiers, sans-droits...).

 
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