Tract

La seule riposte face au système : la solidarité de classe




Le score du FN aux élections européennes du 25 mai n’est qu’à moitié une surprise.
Tous les ingrédients sont réunis pour lui offrir la victoire sur un plateau :
 des gouvernements de droite et de « gauche » qui mènent les mêmes politiques antisociales ;
 un discours raciste permanent contre les Rroms et les immigré-es ;
 des affaires qui éclaboussent la classe politique et révèlent les magouilles au grand jour.
Ce ne sont pas les alliances électorales qui permettront de faire reculer l’extrême droite. La seule solution, c’est de s’unir et de lutter contre les vrais ennemis : les capitalistes qui nous divisent pour mieux nous exploiter.

Contre un système politique pourri et illégitime

Il est complètement faux de dire que celles et ceux qui se sont abstenu-es ne comprennent pas les problèmes de l’Union européenne. Au contraire, si des millions de personnes se sont abstenues, c’est parce qu’elles sont plus ou moins conscientes que ces élections sont jouées d’avance, et que, quels que soient les résultats, elles maintiendront au pouvoir des politiciens au service du patronat européen.

Les "partis de gouvernement" (UMP et PS), corrompus jusqu’à la moelle et minés par les "affaires", n’arrivent même plus à faire semblant d’écouter le peuple et ne parviennent plus à masquer le fait qu’ils appliquent à la lettre le programme du patronat.

Derrière le maquillage électoral du FN, il n’y a rien d’« antisystème » !

Quant à l’extrême droite, recouverte d’un "vernis social", elle veut se présenter comme la porte-parole des travailleurs et de toutes celles et ceux qui triment mais ce n’est que du baratin électoral et opportuniste.

Le FN dénonce les délocalisations et l’Union européenne mais c’est pour mieux applaudir les capitalistes français et les petits patrons. Pour le peuple, le résultat est le même : travaille et ferme ta gueule !

Le seul véritable moyen de démasquer et de faire reculer l’extrême droite, ce n’est pas le "front républicain", c’est la solidarité entre les travailleurs-euses, la solidarité de classe.

Ne laissons plus les capitalistes gouverner : reprenons la main !

L’isolement et la peur ont jeté des millions de personnes dans les bras de l’extrême droite mais ce n’est pas une fatalité. Si nous ne voulons d’un avenir de désespoir et de repli sur soi, c’est à nous de reprendre les choses en main : dans nos entreprises, nos quartiers, développons des actions de solidarité et d’entraide. Ne restons plus passifs face aux injustices quotidiennes (expulsions, licenciements, violences policières, etc.) !

Renforçons les contre-pouvoirs et organisons-nous dans les associations, les collectifs ou les syndicats de lutte ! Nous voulons prouver qu’une autre société est possible et c’est dès maintenant qu’il faut commencer à la construire.

Libertaire, égalitaire, une révolution reste à faire !

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