Féminisme

IVG : Mon utérus, mon choix, ta gueule !!




Quand le droit à l’avortement disparaît ou est plus difficile d’accès, les avortements ne disparaissent pas, des femmes meurent et souffrent.
Alternative libertaire manifestera le 1er février avec les autres féministes de France en soutien aux femmes espagnoles en lutte et pour la défense du droit à l’avortement libre, gratuit et sûr partout dans le monde.

En décembre, les réactionnaires ont fait rejeter au Parlement européen le rapport Estrela qui prévoyait de donner un même droit à l’avortement et à la contraception dans tous les pays. Il demandait que « des services d’avortement de qualité soient rendus légaux, sûrs et accessibles à toutes dans le cadre des systèmes de santé publics des États membres, y compris aux femmes non résidentes ».

En décembre encore, le gouvernement espagnol amorce le travail sur une loi qui supprimerait le droit à l’avortement, le limitant aux cas de viols déclarés et aux dangers pour la mère attestés par deux médecins. Elle rétablirait également l’autorisation parentale pour les mineures. Les femmes espagnoles sont entrées en lutte.

A Paris, la manifestation des anti-IVG du 19 janvier a été soutenue par le pape qui a fait « parvenir l’assurance de sa proximité spirituelle et de sa prière » et accorder « bien volontiers sa bénédiction apostolique ». François Hollande, au lieu de lui demander de ne pas se mêler de droits des femmes, est allé lui faire des risettes et quasi allégeance.

Seul point positif, au niveau français, la nécessité de la « détresse » devrait disparaître de la loi. Elle sera alors en conformité avec la vraie vie : la seule raison nécessaire pour avorter est de ne pas vouloir de la grossesse qui commence. Les raisons qui sous-tendent celle-ci ne regardent que la femme concernée.

Du coup, quelques UMPistes ont déposé un amendement (massivement rejeté, ils et elles ne sont même pas tous venus voter !) proposant le déremboursement de l’IVG.

En février, les Suisses voteront sur ce même thème. Les partis conservateurs soumettent un référendum pour obtenir le déremboursement de l’IVG.

Le droit à l’avortement, comme celui à la contraception, n’est pas considéré comme un droit absolu : à chaque crise économique, à chaque changement de gouvernement… des hommes se sentent autorisés à le remettre en cause. Ainsi, la destruction progressive du service public hospitalier en le privant de moyens aboutit à une difficulté d’accès croissante, qui finit dans certaines régions par être une interdiction pour les plus pauvres.

Quand le droit à l’avortement disparaît ou est plus difficile d’accès, les avortements ne disparaissent pas, des femmes meurent et souffrent.

Alternative libertaire manifestera le 1er février avec les autres féministes de France en soutien aux femmes espagnoles en lutte et pour la défense du droit à l’avortement libre, gratuit et sûr partout dans le monde.

Défendons le droit à l’avortement libre et gratuit !

Mon utérus, mon choix, ta gueule !
Le tract
 
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