29 Mars : Grève nationale à la poste

Pas de répit pour les nouveaux actionnaires !




 Mars 2011 à La Poste : nomination des nouveaux actionnaires de la Caisse Des Dépôts et
Consignations au conseil d’Administration de La Poste, report de la date limite d’âge du président et
grève à l’appel de l’ensemble des organisations syndicales

 C’est le mois du choc entre la logique
capitaliste et celle de la lutte des postiers et postières !


Après la privatisation...

Un an après la privatisation, les conditions de travail des postiers sont loin de s’être améliorées : réorganisations à
outrance, heures supplémentaires non payées, accidents de travail et arrêts maladie en hausse. Côté présence postale,
c’est aussi la catastrophe. Le nombre de bureau de poste est passé en dessous des 2800 : les zones rurales sont
désertifiées et dans les ZUS le contact humain est remplacé par des automates.

Pourtant l’entreprise ne se porte pas si mal et les prévisions alarmistes de la Direction ne se sont pas exaucées. Pour
2010, la Poste a engrangé 550 millions de bénéfices (en hausse par rapport à 2009) et le volume du courrier n’a baissé
que de 1% (loin des 5% prévus). Comme dans n’importe quelle entreprise ce sont les dirigeants et le capitalisme qui
nous taillent la laine sur le dos, comme Patrick Werner ex-dirigeant de la Banque Postale parti avec un joli pactole de
980 000 euros.

L’action des travailleurs et des travailleuses peut les faire reculer

Face à cette attaque en règle contre les travailleurs/euses de la Poste mais aussi le service public, les luttes locales se
multiplient. La victoire des facteurs du Lauzet (04) après quasiment 100 jours de grève pour le maintien d’une
distribution de proximité montre que nous pouvons gagner. Ces luttes nécessitent une coordination nationale.

Le 29 mars est l’occasion de montrer à nos dirigeants que nous nous ne laisserons pas imposer ce modèle postal.

Car c’est un certain modèle du service public qui est en jeu. L’Etat se comporte comme n’importe quel patron en
ponctionnant des dividendes (136 millions d’euros) et en imposant une vision libérale de ce service public.

Pour l’autogestion des services publics

Il nous faut donc imposer un autre modèle social dans l’entreprise. Cette alternative, c’est pour nous l’autogestion de
l’entreprise et la définition de ses missions par les personnels qui y travaillent en lien avec les usagers, sur la base de la
satisfaction des besoins sociaux, et non des impératifs de profit.
Reprendre en mains l’outil de distribution, ce serait construire un service public postal, contrôlé par les
travailleurs et les travailleuses de la Poste, au service de leurs intérêts et des particuliers, c’est-à-dire
des autres travailleurs et travailleuses, avec ou sans emploi.

Alarme sociale Poste Mars 2011
 
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