Loi de sécurité globale : Contre leur « sécurité », on défend nos libertés




Le 28 novembre, à l’appel des syndicats – dont, notamment, ceux des journalistes –, des associations de défense des droits humains et des organisations politiques (dont l’UCL), des centaines de milliers de personnes ont manifesté dans tout le pays contre la Loi de sécurité globale (LSG).

Dans tout le pays, les groupes de l’Union communiste libertaire ont participé à la risposte contre la Loi de sécurité globale. Le 12 décembre, ils ont appuyé la convergence avec la protestation contre la loi séparatisme. En Île-de-France, ils ont dénoncé l’agression commise le 5 décembre contre le cortège syndical par un groupe de manifestant.es se croyant très radical.

Ce fut parfois une véritable marée humaine. Il faut dire que le tabassage raciste de Michel Zecler, le 21 novembre, avait électrisé le climat. Parce que le forfait des barbares en uniforme a été filmé, l’État a été obligé de reconnaître les faits. Pas de vidéo, pas d’affaire Zecler. C’est cela que cherche à entraver la LSG.

Paris, le 28 novembre.
Mont-de-Marsan.

Le 5 décembre, les protestations contre la LSG se sont greffées sur les manifestations contre le chômage et les licenciements, et ont été violemment réprimées.

Metz.
Metz.
Lyon.

Le 12 décembre, elles ont très insuffisamment convergé avec les manifs contre la loi sur le séparatisme, alors qu’il s’agit évidemment d’un sujet convergent. La nature profonde du macro­nisme, c’est : libéralisme pour les mœurs et le business ; LBD et grenades lacrymogènes contre les revendications sociales et les minorités jugées étrangères au « corps national ».

Lyon.
Fougères.

Photos : UCL Lyon, Metz, Fougères, Landes, Paris Nord-Est.

 
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