
Le samedi 23 janvier, à l’initiative des salarié-es mobilisé-es de TUI, et à l’appel de très nombreuses structures syndicales, de coordinations et collectifs mais aussi d’organisations politiques dont l’UCL, une manifestation nationale pour interdire les licenciements et les suppressions d’emploi aura lieu à Paris, 14h, Assemblée nationale.
L’Union communiste libertaire (UCL) est signataire de l’appel à la Manifestation nationale pour interdire les licenciements et les suppressions d’emploi du 23 janvier à Paris reproduit plus bas. Cet appel, impulsé par les salarié-es de TUI et leur syndicat CGT, est désormais rallié par de nombreuses structures syndicales. Pour l’UCL, la nécessité d’une riposte d’ampleur tout autant que fortement ancrée sur les lieux de travail est primordiale face à la (...) Suite »
Ce jeudi 14 janvier le premier ministre nous a refait son numéro d’auto-satisfaction. Alors que la situation empire, Castex se félicite de la stratégie adoptée ces dernières semaines d’un couvre-feu à 18h. Cette mesure est donc étendue à l’ensemble du territoire métropolitain. La France se shadokise, à part aller trimer au taf’ et consommer quand même un peu, même le dimanche, rien n’existe désormais. Alors qu’on court vers des jours encore plus difficiles, le gouvernement prend la pire décision pour la population mais celle qui est la plus conforme aux intérêts du Capital. Que nous propose le gouvernement ? Aller bosser… pour celles et ceux qui peuvent encore aller travailler. Étudiant·es, privé·es d’emploi, retraité·es, personnes fragiles et/ou isolé·es n’ont qu’à attendre des jours meilleurs avec les miettes qu’on leur octroie généreusement et espérer que des vaccins efficaces arriveront à temps. Et si la vaccination est la bonne solution, aujourd’hui nombreuses sont celles et ceux qui doutent, doutes qui ne ne seront certainement pas balayés par les errements de ce gouvernement qui nous avait affirmé il y a quelques mois que les masques étaient inutiles…
Les annonces s’enchaînent sans soucis de vraisemblance. Blanquer continue de nier l’évidence des contaminations en milieu scolaire et accumule les annonces farfelues. Les tests en milieu scolaire ? Les capacités de dépistage seront fortement renforcées nous dit-on, avec pour objectif de réaliser 300.000 tests par semaine dans les écoles. Sachant que depuis novembre seulement 100.000 ont été réalisés (alors qu’un million de tests étaient stockés au (...) Suite »
Faudra-t-il cinq semaines, cinq mois ou cinq ans pour connaître la vérité sur le massacre du village de Bounti ? Une chose est certaine : l’attaque a été perpétrée soit par l’armée malienne, soit par l’armée française qui l’encadre de facto. Cette dernière est donc directement responsable, ou au moins complice de ce massacre de civils. Une preuve supplémentaire de l’impasse que constitue cette « guerre au terrorisme » sur une base impérialiste.
Rappel des faits : Le dimanche 3 janvier entre 14h30 et 15h, les abords du village de Bounti, dans la région de Mopti, ont été frappés à trois reprises, tuant 19 hommes réunis pour un mariage. Les témoignages évoquent une attaque par un hélicoptère de combat. Le 6 janvier, l’armée française a concédé un bombardement le même jour, à la même heure, à 1 kilomètre de Bounti, mais par un avion de chasse, sur un groupe présumé djihadiste. Le 7 janvier, le ministère (...) Suite »
L’avortement a enfin été légalisé en Argentine, après des années de luttes acharnées qui ont fait du mouvement féministe argentin un des moteurs de la lutte contre le patriarcat au niveau mondial.
Nous reproduisons ici le communiqué de nos camarades de Rosario (Federacion Anarquista de Rosario - FAR), de Cordoba (Organizacion Anarquista de Cordoba - OAC) et de Tucuman (Organizacion Anarquista de Tucuman - OAT) qui a aussi été publié, entre autres, sur le Anarkismo.net
La marée verte qui n’a cessé de croître depuis des années en Argentine et en Amérique latine a pu célébrer hier l’approbation de la loi sur l’interruption volontaire de grossesse. C’est une revendication essentielle pour toutes les femmes et les personnes susceptibles d’enfanter au sein de notre classe, parce que ce sont les plus pauvres parmi nous qui avortent dans les pires conditions de clandestinité, et qui risquent ainsi de graves problèmes de (...) Suite »
Il y a tant d’exclu·es de l’augmentation de salaire promise par le « Ségur de la santé » que les fédérations signataires de l’accord – FO, CFDT et Unsa – s’en mordent les doigts. Les autres continuent le combat !
La deuxième vague de Covid-19 n’a pas laissé de répit aux travailleuses et travailleurs de la santé, pour lesquels il n’y a pas eu de « trêve des confiseurs »… Mais la contestation, elle non plus, ne connaît pas de répit. On a manifesté le 3 décembre en Île-de-France, puis une journée d’action nationale a eu lieu le 15 décembre. Au cœur du mécontentement : les pauvres 183 euros d’augmentation de salaire concédés au terme du « Ségur de la santé ». Pour mémoire, (...) Suite »
Avec ce dossier spécial d’Alternative libertaire, à l’occasion des 150 ans de l’événement, il s’agit de le redécouvrir dans sa singularité, sans l’affubler d’oripeaux anachroniques.
Meurtrie, la Commune de 1871 le fut à plus d’un titre. Elle le fut par l’impitoyable répression de la Semaine sanglante. Elle le fut par les calomnies qu’on déversa sur elle, la réduisant à une « trahison » fomentée par des forces occultes. Elle le fut encore par le travestissement stalinien qui, à coups de burin, tâcha d’établir une filiation entre le mur des fédérés et la place du Colonel-Fabien, via l’URSS. Elle le fut par sa réduction, dans les manuels (...) Suite »